Russie 2018 – 1ère demi finale africaine – Sadio Mané et Salah, espoirs d’un continent…

On peut avoir cinq (5) tickets pour le gala, et même oser en demander davantage, et ne jamais être dans les premiers rangs dans la salle. C’est le constat qui affecte le continent africain, qui n’a jamais atteint les demi-finales d’une Coupe du monde. Il est le seul dans ce cas, si on met de côté l’appendice océanien, renseigne France Football.

Si l’Europe, avec une boulimie, rafle les mises  (trois titres de suite avec l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne, série en cours), que l’Amérique du Sud stagne (une seule finale en trois éditions), l’Afrique reste dans les starting-blocks. Elle a souvent fait illusion jusqu’en quarts de finale,comme en 1990 (Cameroun), 2002 (Sénégal) ou 2010 (Ghana), mais sans jamais forcer son destin. A charge pour le Sénégal lors de sa première participation, contrairement au Cameroun et au Ghana.

Peut-elle le faire en Russie où le tirage au sort ne l’a pas forcément épargnée (Maroc avec Portugal et Espagne ; Tunisie avec Belgique et Angleterre ; Nigeria avec Argentine, Croatie et Islande) ?

C’est Liverpool qui lui donne de l’espoir. Les Reds, ceux du Sénégalais Sadio Mané et de l’Égyptien Mohamed Salah qui est revenu à temps de la blessure contractée en finale de la Ligue des champions.

L’un et l’autre ont hérité de groupe où la hiérarchie reste à établir, et leur saison prouve qu’ils ont l’étoffe des héros, voire celle d’un Ballon d’Or FF dans le cas du Pharaon d’Anfield.