Ruée vers les séries : « La qualité ne prime plus sur la quantité », (Ibrahima Mbaye Sopé)

Comédien confirmé et formé à l’Ecole Nationale des Arts, Ibrahima Mbaye Sopé s’est prononcé sur la prolifération des séries qui est une mauvaise chose, juge-t-il.   Aussi rajoute-t-il, le théâtre sénégalaise est à l’agonie. 

La prolifération des séries est une mauvaise chose

« Il y a effectivement  Malheureusement, cela a ouvert un boulevard et tout le monde a suivi la mouvance. Ce qui n‘est pas forcément une bonne chose, car on ne peut plus distinguer la bonne graine de l’ivraie. La prolifération des séries est une mauvaise chose. La qualité  ne prime plus sur la quantité. Pour moi, tant qu’il s’agit de trouver du travail pour les artistes, c’est une bonne chose. Mais on ne doit pas privilégier la quantité au point de sous-estimer les qualités techniques et artistiques des séries. Il faut donc une réelle introspection et une volonté affichée de faire notre autocritique pour espérer remédier à ce mal récurrent », a-t-il déploré rapporte Le Témoin.

Le théâtre au Sénégal est à l’agonie

« Il ne faut surtout pas se voiler la face et jouer à l’autruche. Il faut oser regarder la réalité en face et pointer du doigt les problèmes. Le théâtre au Sénégal est à l’agonie. Il nous faut une bonne politique culturelle pour s’en sortir. Et pour cela, il faut régler le problème du statut de l’artiste, subventionner les créations et faciliter le déploiement des produits théâtraux », a-t-il fini par préconiser.

1 COMMENTAIRE
  • Mamadou Bassirou Gaye

    boy sis dong nguene def série bou nguene bokoul rek sofalco

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