Revue Presse: Les résultats de l’Enquête sur le meurtre de Mariama Sagna à la Une

Les quotidiens parvenus mercredi à l’APS traitent essentiellement des premiers résultats de l’enquête sur la mort de Mariama Sagna, une militante des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF), le parti de l’opposant Ousmane Sonko.
La victime, âgée d’une trentaine d’années, a été retrouvée morte dans sa chambre à Keur Massar, samedi soir, après être rentrée d’une réunion organisée par son parti dans cette commune de la banlieue de Dakar.
Selon Le Soleil, ce meurtre ’’n’est pas lié à la politique’’, comme le présumaient certains. Il s’agit plutôt d’un ’’crime crapuleux qui ne comporte pas la moindre connotation politique’’, ajoute Le Soleil.
Ce journal revient sur la conférence de presse du procureur du tribunal de grande instance de Pikine, Amadou Seydi, qui a rencontré les journalistes mardi « pour lever un coin du voile de l’affaire dite Mariama Sagna’’, responsable de PASTEF à Keur Massar.
Le magistrat ’’a retracé le film du meurtre’’ devant les journalistes et a annoncé que trois personnes, dont un des tueurs présumés, ont été arrêtées, rapporte Le Témoin Quotidien, selon lequel l’arrestation du second meurtrier présumé, en fuite, est ’’présentée comme imminente’’.
Amadou Seydi ’’a raconté dans les détails les péripéties de ce meurtre crapuleux commis par des charretiers qui ont étranglé la victime avant de la violer’’, rapporte L’As, estimant que le voile qui entourait ce meurtre a été désormais ’’levé’’.
La Tribune, presque soulagé, titre : ’’Meurtre +apolitique+’’. Le journal fait observer que le meurtre de Mariama Sagna ’’fait couler beaucoup d’encre’’. La mort de cette femme ‘’a vite pris des relents politiques’’, ajoute La Tribune.
Selon Vox Populi, cet assassinat s’est révélé être un ’’crime odieux’’, Mariama Sagna ayant été ’’tuée et violée’’ par deux charretiers, selon les conclusions du certificat de genre de mort évoqué par le procureur, écrit Le Quotidien.
’’L’affaire avait semé le doute dans les esprits puisque certains avaient déjà vu une main politique’’ dans ce meurtre survenu dans un contexte de collecte des parrainages pour l’élection présidentielle de février 2019, fait remarquer le même quotidien.
’’Si l’arrestation de Saliou Boye, le principal mis en cause, déjà localisé à Kaolack, n’est qu’une question d’heures, trois personnes sont présentement en garde à vue à la gendarmerie de Keur Massar’’, rapporte L’Observateur.
Il cite Ousseynou Diop, ’’complice’’ du principal mis en cause, la mère de ce dernier ainsi qu’ »un certain Khadim Guèye, qui ont réceptionné le téléviseur volé’’ chez Mariama Sagna.
Ousmane Sonko, le leader de PASTEF, est ’’sur la sellette’’, selon le quotidien Enquête. ’’L’ouragan Ousmane Sonko surfe sur les vagues de la vie politico-médiatique depuis quelques semaines’’. « Emportant toute l’opposition, ajoute le journal, il donne le tournis aux gens du pouvoir, mais bute parfois sur l’excès de victimisation’’.
Cela nous fait revenir à la politique pure et dure, avec la démission du député Madické Niang de la présidence du groupe parlementaire Liberté et démocratie, après avoir annoncé sa volonté d’être candidat à la prochaine élection présidentielle.
’’Mon honneur ne me permet pas de m’accrocher à des responsabilités que le président Wade m’a confiées’’, justifie ce responsable du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition).
’’Madické [Niang] fait la leçon à Wade’’ qui désapprouve sa candidature, rapporte Vox Populi, citant l’intéressé : ’’Le véritable suicide politique serait, pour le PDS, de ne pas avoir de candidat’’, la candidature de Karim Wade étant considérée compromise.
Aussi invite-t-il à le rejoindre ’’tous ceux qui’’, au sein du PDS ’’comme en dehors, sont convaincus de la nécessité d’une candidature alternative’’ à celle de Karim Wade, rapporte L’Observateur, étant entendu que la non-inscription de ce dernier sur les listes électorales entraîne son éligibilité.
La conclusion que Walfquotidien en tire, c’est que ’’Madické Niang laisse à Wade l’initiative de la rupture’’. « C’est le président Wade lui-même qui a suscité en moi cette ambition de me mettre en première ligne au service des Sénégalais, lors de la Oumra (pèlerinage) que nous avions effectuée en 2012, suite à la perte du pouvoir’’ par le PDS, écrit le même journal, citant M. Niang.
Ce dernier ajoute, dans les colonnes de Walfquotidien, que l’ancien président lui avait dit, à l’occasion de ce pèlerinage en Arabie Saoudite, qu’il était ’’la personne la mieux indiquée pour reconquérir le pouvoir’’ au bénéfice du PDS.
1 COMMENTAIRE
  • Stop

    Celui qui tue doit être tué de la même manière, c’est une chose qu’il faut appliquer si on veut faire régner la paix.il y’a trop d’injustice ici au Sénégal

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