L’actualité politico-judiciaire domine la livraison des quotidiens de ce week-end, qui évoquent, parmi d’autres sujets, le maintien du député Farba Ngom dans une cellule de prison réservée aux détenus en mauvais état de santé.
Selon ses avocats, M. Ngom est tellement malade qu’il doit être libéré.
‘’Le président du collège des juges d’instruction financiers refuse de libérer le maire des Agnams’’, note Vox Populi, selon lequel le magistrat a rejeté les ‘’raisons médicales’’ invoquées par ses avocats.
On apprend de L’info que ‘’le Pool judiciaire financier a opposé une fin de non-recevoir à la requête de mise en liberté provisoire introduite par les avocats de Mouhamadou Ngom, dit Farba’’.
‘’Lorsqu’une personne est poursuivie pour des [faits] portant sur les deniers publics, le mandat de dépôt ne peut être levé que si elle consigne ou rembourse, ou encore fait des contestations sérieuses [de l’accsuation]. Et la loi dit qu’il n’y a d’exception que lorsqu’il sera prouvé médicalement que l’état de la personne est incompatible avec la détention’’, affirme le journal Les Échos en citant un spécialiste du droit pénal.
Il existe, affirme Libération en citant ses avocats, ‘’une contre-expertise concluant que l’état de santé de Farba Ngom n’est pas compatible avec l’environnement carcéral’’.
Le détenu, un proche de Macky Sall, l’ex-président de la République, est accusé de blanchiment de capitaux. Il est poursuivi en justice en même temps que d’autres personnalités ou fonctionnaires ayant occupé des postes à responsabilités lorsque M. Sall dirigeait le pays.
‘’Trop d’acharnement sur ma personne, je n’en peux plus’’
Le chanteur Wally Seck, selon L’Observateur et Vox Populi, a décidé de suspendre ses activités musicales parce que son nom est cité dans l’achat présumé illégal d’une voiture.
‘’Trop d’acharnement sur ma personne. Je n’en peux plus’’, s’est-il indigné, selon L’Observateur.
‘’Qu’on me convoque, j’irai répondre. Je n’ai pas fui, je ne me cache pas […] Je suis blanc comme neige’’, rapporte Vox Populi en citant le jeune chanteur.
Sud Quotidien évoque la ‘’crise’’ au Parti socialiste. ‘’Les sages tracent la voie d’une relance’’, titre-t-il, annonçant le dépôt d’une plainte, par les dirigeants de l’Initiative pour la réforme du PS, contre la secrétaire générale par intérim, Aminata Mbengue.
Des militants de ce parti politique ayant dirigé le Sénégal de l’indépendance en 1960 à 1980 auraient tenu Mme Ndiaye responsable de la crise en question, selon Sud Quotidien.
Le comité des sages, l’une des instances de ladite formation politique, tente de ‘’tracer la voie d’une relance’’, ce qu’il a fait savoir ‘’dans un message empreint de gravité et d’espérance’’, rapporte le même journal.
‘’Qu’est-ce qui fait courir [Malick Ndiaye] ?’’, le président de l’Assemblée nationale, se demande WalfQuotidien.
‘’Il se distingue de ses prédécesseurs par ses déplacements médiatisés, ses visites chez les autorités religieuses et coutumières, ses prises de position sur les réseaux sociaux’’, observe-t-il.
Inondations : une ‘’mesure courageuse qui va tout régler’’
Le même journal relève, chez le président de l’Assemblée nationale, ‘’une démarche qui interpelle les observateurs de la scène politique’’. ‘’On l’aperçoit dans presque toutes les manifestations religieuses. C’est une démarche nouvelle […] C’est aussi, peut-être, le style de l’homme’’, analyse un ancien député interrogé à ce sujet par Walfquotidien, qui titre : ‘’Comment [Malick Ndiaye] tisse sa toile’’.
Le Soleil s’est entretenu avec l’écrivain, journaliste et éditeur Boubacar Boris Diop, au sujet de son parcours, de sa ‘’vision de la littérature’’ et du ‘’rôle de l’écrivain africain face aux défis du monde’’.
‘’Un livre vit mieux avec un tout petit groupe, sans cesse renouvelé sur la longue durée littéraire, et de très bons lecteurs capables de le faire circuler, qu’avec des dizaines de milliers d’acheteurs qui vont le parcourir en hâte et s’en débarrasser à la première occasion’’, délare M. Diop.
‘’La chose la plus importante que j’ai apprise de l’expérience rwandaise, c’est qu’il faut explorer chaque évènement politique majeur – guerre civile ou génocide – dans sa singularité’’, ajoute Boubacar Boris Diop, dont le génocide survenu au Rwanda en 1994 est l’un des principaux sujets de recherche.
Le président de la République a trouvé une solution aux inondations à Kaolack et à Touba (centre), selon EnQuête. ‘’Cette mesure courageuse de [Bassirou Diomaye Faye] qui va tout régler’’, lit-on dans le même journal.
Le chef de l’État a signé un décret selon lequel ‘’de nombreuses maisons situées dans plusieurs (quartiers] de Kaolack et de Touba seront détruites, leurs priopriétaires relogés ailleurs’’, annonce EnQuête.
Avec Aps