L’interpellation de Madiambal Diagne en France où il a été placé sous contrôle judiciaire et d’autres sujets sont au menu des quotidiens reçus, mercredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Interpellé, mardi, en France suite à un mandat d’arrêt international émis par le Sénégal, Madiambal Diagne ‘’sous contrôle judiciaire’’, affiche à la Une Sud Quotidien.
Madiambal Diagne, homme d’affaires et propriétaire du journal Le Quotidien, est l’objet d’une enquête du Parquet judiciaire financier relative à des soupçons de blanchiment d’argent.
Alors qu’il était sous le coup d’une interdiction de sortie du territoire, M. Diagne s’est rendu clandestinement en France. Dans la foulée, le ministère de l’Intérieur a émis un mandat d’arrêt international contre lui.
‘’Signalé en premier temps dans le Man, Madiambal Diagne a été interpellé ce 21 octobre dans les Yvelines en pleine circulation alors qu’il prenait un taxi. Dans la foulée, il a été conduit au commissariat de Saint-Quentin-en-Yvelines’’, rapporte le quotidien Libération.
Le journal ajoute que ‘’les policiers ont réalisé un PV d’identification pour s’assurer que la personne interpellée était bien celle visée par la notice rouge émise par Interpol. Puis, direction Versailles où le parquet général a notifié à Madiambal Diagne le mandat d’arrêt international émis par le Sénégal. Alors que le parquet général avait requis l’écrou extraditionnel, le premier président de la Cour d’appel a placé Madiambal Diagne sous contrôle judiciaire’’.
Selon Libération, ‘’la Chambre d’instruction de Versailles se penchera, le 28 octobre prochain sur la demande d’extradition du Sénégal qui devrait être notifiée auparavant’’.
‘’Le patron du Groupe Avenir Communication, Madiambal Diagne qui pensait avoir échappé à la justice sénégalaise en quittant le pays clandestinement, a eu la surprise de sa vie hier. Madiambal Diagne a été interpellé en France hier, dans le cadre de l’exécution du mandat d’arrêt international émis par le Sénégal. Il a été déféré au parquet général de Versailles qui l’a placé sous contrôle judiciaire’’, écrit L’As.
Selon Vox Populi, ‘’Madiambal Diagne interpellé en France, auditionné puis relâché’’. Dans le journal, ses avocats dénoncent ‘’le caractère totalement infondé des accusations contenues dans la demande d’extradition et de son irrégularité manifeste’’.
‘’La machine judiciaire s’emballe autour du patron d’Avenir Communication. Après le mandat d’arrêt international émis par le Sénégal, le parquet général de Versailles a enclenché la procédure d’extradition. Madiambal Diagne, entendu puis placé sous contrôle judiciaire, comparaîtra le 28 octobre devant la Chambre d’instruction. Une bataille judiciaire à double front, où la stratégie semble répondre à la rigueur du droit’’, écrit pour sa part L’Observateur.
Le quotidien EnQuête s’intéresse à la transparence budgétaire et titre : ‘’Le FMI face à ses contradictions’’
‘’Malgré plusieurs évaluations et suivis des programmes, le FMI feint d’être surpris et choqué par les découvertes relatives aux finances publiques sénégalaises. Pourtant, à l’issue d’une mission d’évaluation de la transparence des finances en juillets 2018, l’institution avait évalué à plus de 100% du PIB la dette publique. Il avait aussi relevé pas mal de manquements mais visiblement n’avait pas fait le nécessaire pour que les dysfonctionnements soient corrigés’’, rappelle le journal.
Pour la publication, le débat sur l’endettement du Sénégal ‘’révèle aujourd’hui les limites de la rigueur du FMI’’.
Le Soleil met en exergue les retombées de la visite du chef de l’Etat au Kenya. ‘’Dakar et Nairobi signent un accord d’exemption de visa’’, selon le quotidien.
‘’’Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour le dernier jour de sa visite au Kenya, a tenu une séance de travail avec son homologue, Dr William Ruto, mardi 21 octobre 2025 à la State House de Nairobi. À cette occasion, les deux chefs d’Etat ont signé un accord portant sur l’exemption de visa entre le Sénégal et le Kenya, permettant à leurs citoyens de voyager sans ce document pendant 90 jours’’, rapporte le journal.