Lundi 10 février. Actes de vandalismes et pillages à Fatick. Les jeunes se soulèvent contre la police. Grenades lacrymogènes contre pierres. Voilà le triste spectacle dont la ville du Président Macky Sall a été le théâtre. La cause ? Un jeune jakartaman serait battu à mort par la police.
Fatick s’embrase
Conducteurs de moto jakarta et policiers s’affrontent. A l’origine de ce charivari, une dénonciation lundi d’un jeune jakartaman, Lamine Koita 26 ans, soupçonné de détention de chanvre indien, à l’arène en construction du quartier Mboubane. Il serait battu à mort par la police et abandonné à la plage. Mettant ainsi en colère les conducteurs de motos Jakarta de la ville qui ont tout ravagé sur leur passage.
Les jeunes ravagent tout…
Le commissariat de police attaqué, le camion de ramassage d’ordure de la ville incendié, des voitures saccagées, des pneus brûlés, la route nationale barrée pendant plusieurs heures, les affrontements se sont poursuivis, jusque tard dans la nuit, dans les rues et ruelles de Fatick.
…Malgré le renfort
Et du renfort venu de Kaolack a été acheminé à Fatick pour sécuriser les édifices publics. Mais aucune arrestation n’a été fait parmi les manifestants.
La famille porte plainte
La version des parents de la victime a été battue en brèche par la police qui informe n’avoir fait aucune arrestation à Mboubane. Toujours est-il que la maman de la victime, Aïda Seck, accuse la police d’avoir tué son fils, après son évacuation à l’hôpital. Non sans déposer une plainte contre la police.
Le maire de la ville en sapeur-pompier
Le corps de la victime déposé à l’hôpital de Fatick, est attendu, ce mardi à Dakar, pour les besoins de l’autopsie. Et, sur ce, le maire de Fatick est arrivé tard dans la nuit pour présenter ses condoléances à la famille de la victime, Matar Bâ a aussi appelé les jeunes au calme, à la sérénité.