Retour à une orthodoxie politique, Par Mamadou BADIANE
Le législateur Sénégalais, dans l’esprit, a laissé libre cours aux citoyens de faire prévaloir leur instinct grégaire et de s’unir autour de projets sociaux, d’idéaux, par l’expression d’initiatives privées, légales, sous-tendues par des valeurs socio-culturelles et républicaines. Plus de deux cent (200) organisations politiques, de quoi être d’avis avec beaucoup d’observateurs de la vie politique : il urge de faire une purge.
Hélas, ramant à contre-courant de leurs objets sociaux, la majorité de ces formations politiques ne s’est jamais alignée à des joutes électorales et ne sera jamais prête à le faire, occupée qu’elle est à des jeux de dupes nauséeux les uns des autres à dessein hédoniste. Le champ politique national manque, de façon criarde, lisibilité et visibilité nécessaires pour toute démocratie.
D’alliances en mésalliances, l’homo politicus senegalensis a fini de faire de la discipline : le politiké ou l’art politique se référant à la pratique du pouvoir, un instrument de privilèges sociaux et de solutions alimentaires. Qui ne se rappelle pas de la CA 2000 ? – La gauche Sénégalaise autour du projet politique libéral de Maître Abdoulaye Wade- Quoi de plus normal puisqu’il ne s’agissait pas de valeurs politiques mais plutôt de DIOUF DEGAGE !!! L’histoire s’est répétée sauf qu’en 2012 c’était WADE DEGAGE !!!
Le Grand Parti / Suxali Sénégal est mis sur les fonts baptismaux dans cet environnement politique assez particulier et délétère avec des enjeux de :
- Exercer le pouvoir, autour des valeurs du centrisme de gauche, pour construire un Sénégal nouveau et respecté dans le concert des nations.
- Restaurer l’orthodoxie politique dans sa démarche
Ceci guide fondamentalement la politique du Président El hadji Malik GAKOU, une posture équidistante des alliances contre nature, circonstancielles. Mais de s’unir aux organisations avec lesquelles nous partageons les mêmes archétypes, celles avec qui, les assemblages de savoirs, savoirs faire et savoirs être, propulseront le Sénégal vers la rampe du développement intégral.
Le Grand Parti fait son chemin avec une nouvelle façon de faire. Dans ce sillage, en lien avec sa non-participation aux élections locales, le Président GAKOU, son humilité en bandoulière fut son mea-culpa lors de sa dernière sortie : ‘’au regard de l’histoire, au regard des multiples interpellations (…) je peux considérer que mon point de vue n’était pas partager par les populations de Guédiawaye’’.
Le Grand Parti fait peur. Le directeur de cabinet du Président de la République, Monsieur YOUM, certainement sur instruction de son excellence, veut museler le Grand Parti et son Président. La reconstruction nationale constitue pour nous une priorité, un défi majeur pour ne point compromettre les chances des générations futures d’hériter d’un Sénégal construit et fort.
Le Grand Parti préparé, fidèle à un principe d’actions, est prêt à s’investir, à s’engager vers cette dynamique salutaire pour le peuple Sénégalais. C’est pourquoi, nous ne répondrons pas aux égarés. Mieux, le Président GAKOU pardonne les gueulards du Président Macky SALL et marche inéluctablement vers la prise en charge des préoccupations de son peuple.
Pour que jamais ne s’éteignent les flammes de l’espoir et du progrès.
Mamadou BADIANE
Responsable Grand Parti DTK
ndellabad
c bien dit grand frère, du courage geum mal sa bopp rek dina bakh inchalla