« La préoccupation se situe à quelle période les ouvrir ? Comment les ouvrir ? Avec quelles méthodes pour éviter que la maladie se propage dans notre pays ?« , C’est la réaction de l’ancien ministre de l’Education nationale, Kalidou Diallo sur la reprise probable des cours, en cette période de pandémie. Pour lui, c’est là où se situe le débat.
Inquiétude…
Selon Kalidou Diallo qui dit bien comprendre l’inquiétude des parents, également la décision politique, « il faut savoir se projeter. On ne peut pas attendre la date du 2 juin pour dire nous ouvrons. Il faut traverser toutes les étapes pour arriver à cette date du 2 juin« .
Conditions…
« Notre vœu serait qu’à la date du 2 juin, il y ait moins de cas de contamination dans notre pays et des mesures ont été prises pour encadrer les conditions de cette reprise. Ils sont dans une procédure tout à fait claire disant que nous allons d’abord commencer avec les classes d’examen. Du point de vue des effectifs, ils ne sont pas nombreux par rapport à l’ensemble des 3 millions 500 élèves. Donc, la cour va être plus libre« , déclare M. Diallo sur Iradio.
Effectif…
D’après Kalidou Diallo, l’ensemble des enseignants seront convoqués à partir du 28 mai. « Parce que, poursuit-il, nous avons des effectifs pléthoriques et il est envisagé de diviser ces classes en groupes. Par exemple de 15 ou de 20, et d’affecter un professeur. Il y a aussi des mesures de distanciation sociale, et des dispositions sanitaires« .