Renvoi procès Khalifa Sall: « Les droits de la défense ont été respectés… », selon Me Baboucar Cissé…

Pour Me Baboucar Cissé, il n’y a eu aucune violation des textes. « Ses avocats sont venus pour soulever des questions de procédure qui ne peuvent pas s’appliquer…« , a répondu la robe noire suite au renvoi du procès en appel de Khalifa Sall au 09 juillet.

« Il n’y a aucune violation des textes et un mois suffit largement à la défense pour justifier son appel (…) Les droits de la défense ont été respectés…« , estime l’avocat. « Le procès a été renvoyé au 09 juillet par la Cour parce que c’est la défense qui a demandé sont renvoie pour se préparer. La cour a estimé qu’un délai de 1 mois suffit largement pour permettre à la défense de se préparer afin de justifier éventuellement son appel« , poursuit Me Cissé qui trouve raisonnable ce délais d’un (1) mois.

« Les arguments qu’ils avaient invoqués en première instance figurent dans le dossier. Donc on n’a pas besoin d’un délit. Le dossier doit être évacué et la Cour a bien fait de fixer la date du 09 juillet. Un délai d’un (1) mois est suffisant« , souligne l’avocat.

A cet effet, il considère qu’il y a un préalable « car, les avocats qui ont plaidé en première instance ne sont pas forcément ceux qui plaident en appel« .

Donc, poursuit-il « il faut que l’avocat confirme sa constitution avant de venir devant la cour. Cette question préalable n’est pas réglée et ils sont venus pour soulever des questions de procédure qui ne peuvent pas s’appliquer devant la Cour d’appel. Les questions de procédure invoquées sont inapplicables devant le tribunal parce que devant la Cour d’appel est déférée à une décision de justice qui doit être critiquée. Ce qui intéresse la Cour ce sont les personnes qui ont été condamnées… »

Aussi, à en croire Me Cissé, la défense a fait la confusion lorsqu’elle soulevait les mêmes règles qui ont été appliquées au tribunal et qui, selon lui, sont applicables pour la Cour d’Appel.

« Les règles dont la défense parle sont les règles du déroulement d’audience. Ce ne sont pas les règles invoquées par l’article 174 du code de procédure pénale en disant que la Cour devait informer les avocats…« , a-t-il renchérit.

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