Regardez Mati Diop se faire applaudir par le public allemand alors qu’elle évoquait la situation au Sénégal

La réalisatrice franco-sénégalaise Mati Diop a remporté l’Ours d’or, la plus haute distinction du Festival international du film de Berlin (Berlinale), pour son documentaire « Dahomey ». Ce film explore la question brûlante de la restitution des œuvres d’art africaines volées pendant la période coloniale.

En recevant son prix, Mati Diop a été chaleureusement acclamée par le public lorsqu’elle a évoqué la situation actuelle au Sénégal. Le pays traverse une période difficile marquée par des incertitudes quant à son avenir, notamment en raison de la décision du président de la République Macky Sall de reporter l’élection présidentielle, une première depuis l’instauration du multipartisme.

S’exprimant en anglais, Mati Diop a déclaré : « En tant que franco-sénégalaise, cinéaste afrodescendante, j’ai choisi d’être de ceux qui refusent d’oublier, qui refusent l’amnésie comme méthode. » Elle a ensuite ajouté : « Je suis solidaire des Sénégalais qui se battent pour la démocratie et la justice. » La réalisatrice n’a pas non plus oublié le peuple palestinien, lui dédiant également une partie de son discours.

Un message qui résonne

La prise de parole de Mati Diop sur le Sénégal a eu un fort écho dans la salle, soulignant la portée symbolique de son prix. L’Ours d’or est la récompense la plus prestigieuse de la Berlinale et représente la plus haute distinction cinématographique en Allemagne.

Le film « Dahomey » s’inscrit dans un contexte de débat croissant sur la restitution des biens culturels africains spoliés pendant la colonisation. En 2018, le président français Emmanuel Macron a déclaré que la France restituerait des œuvres d’art africaines à son continent d’origine. Cette décision a été saluée par certains, mais d’autres estiment que le processus de restitution est trop lent et complexe.

5 COMMENTAIRES
  • AichaRassoul

    bravo dans ce pays sans vrais hommes les femmes font le travail de nos femellettes

    • sega

      Pour ce donner de l’importance vilipender son pays. Des traitres en force ces gens là.

  • Mc Carthy

    Merci sister Macky sera vilipender et payera de ses crimes contre le peuple Sénégalais

  • Diallo

    Meme s ils ne comprennent ce qu elle dit pour eux y a pas deux pays comme le Senegal en matiere de democratie d stablite et de droit de l homme

  • khoussi

    Chers sénégalais sérieux ! Malhonnêtes sont ceux qui sautent l’alinéa 1 de l’article 36 de Constitution pour aller à l’alinéa 2 du même article ! Cet article 36 s’adresse au PRÉSIDENT ÉLU et accessoirement au Président sortant ! Ceux qui disent que « le pouvoir ne peut être vacant après le 02 avril 2024 et que le Président sortant restera en place jusqu’à l’élection de son successeur » sont de ce lot là, y compris le Président Sall ! Le 02 avril 2024, le nouveau Président doit être déjà ÉLU (Article 36 et Considérant 14 de la Décision du Conseil constitutionnel). A ce moment, le Sénégal a deux Présidents de la République: un qui quitte et un qui prête serment et est installé par le Conseil Constitutionnel! Le 02 avril 2024, c’est faux de penser que le Président sortant (Macky Sall) a terminé son mandat MAIS doit attendre que son successeur soit ÉLU quelques mois plus tard, vers juin-juillet (avant l’hivernage disait le Président)! Entre le 02 avril et le mois de juillet, quel sera le statut de Macky Sall? Un usurpateur qui attend son successeur mais pas un Président de la République car son mandat est fini depuis le 02 avril ! Réfléchissons en patriotes ! Avant d’aller à l’alinéa 2 de l’article 36 lisez bien l’alinéa 1 du même article ! Dans la Décision du Conseil Constitutionnel, lisez également le CONSIDERANT 14 avant de lire le CONSIDERANT 20 tant aimé par le régime et ses alliés ! C’est de la malhonnêteté INTELLECTUELLE aussi bien du Président, de ses conseillers et même de certains journalistes sénégalais (car les journalistes ont pris le temps de lire notre Constitution). Lisez le Considérant 14 de la Décision et l’alinéa 1 de l’article 36 de la Constitution et vous vous rendrez compte des « ndjoudj ndiadj » de Macky Sall! Merci de votre aimable attention!

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