Le Grand parti exprime son désaccord sur la partie de la réforme du secteur de la Magistrature qui propose de porter l’âge de la retraite du Premier président de la Cour suprême et du Procureur général près la Cour suprême à 68 ans. Selon un communiqué publié par le parti dirigé par El-Hadji Malick Gackou.
« Au-delà de la violation du principe de l’égalité des citoyens devant la loi et devant les charges publiques que pose cette réforme, les citoyens se posent des questions sur son opportunité et sur sa pertinence », déplore le Grand parti. Pour Malick Gackou et ses camarades, tout se passe comme si le Pouvoir exécutif qu’ils accusent de « s’être aliéné, le Pouvoir législatif a entrepris de contrôler le Pouvoir judiciaire par le haut, en décidant d’allonger l’âge de la retraite de certains hauts magistrats, s’assurant ainsi de leur reconnaissance éternelle ».
Gp salue la réaction de l’Ums face à cette réforme qui selon eux « traduit la claire conscience des magistrats du danger qui guette leur corps ». « Il est temps de mettre un terme aux assauts répétés portés à la magistrature et à la Justice et de s’efforcer à mettre en œuvre les réformes nécessaires pour garantir aux Juges leur indépendance et leur autorité », plaident-ils.