Réaction de Amadou Ba (Diomaye Président) : « Le sens de la décision du Conseil constitutionnel »

Le Conseil constitutionnel du Sénégal a marqué un tournant dans la vie politique du pays en invalidant la loi numéro 4/2024. Cette loi, adoptée par l’Assemblée nationale, dérogeait aux dispositions de l’article 31 de la Constitution, suscitant une vive réaction parmi les acteurs politiques. Néanmoins, dans sa décision, le Conseil a souligné l’impossibilité de maintenir la date initialement prévue pour l’élection présidentielle, appelant ainsi les autorités compétentes à organiser le scrutin présidentiel « dans les plus brefs délais ».

Amadou Ba, mandataire et candidat à l’élection présidentielle, s’est exprimé sur sa page Facebook concernant cette décision. Il a interprété l’annulation comme une interdiction formelle de prolonger le mandat actuel du Président Macky Sall, même d’un seul jour. Ba a également relevé que, bien que le Conseil constitutionnel n’ait pas fixé de nouvelle date pour l’élection, il a laissé cette responsabilité à l’État. Ce dernier doit donc ajuster son administration pour se conformer à cette nouvelle exigence, en vue d’organiser l’élection présidentielle « AVANT la fin du mandat le 02 avril 2024 ». Cette période est déterminante pour la transition de pouvoir entre le Président actuel et son successeur.

Voici son explication.

Le sens de la décision du Conseil constitutionnel

Le Conseil constitutionnel a annulé et rend illégal tout prolongement du mandat de Macky d’un jour.

Il a constaté l’impossibilité de tenir l’élection présidentielle le 25 février.

Certes il n’a pas accédé à notre demande de fixer lui-même la nouvelle date du scrutin, il a préféré laisser cette compétence à l’Etat qui doit préparer son administration à la nouvelle donne.

Ce qui veut dire que Macky doit organiser l’élection présidentielle AVANT la fin de son mandat le 02 avril 2024 qui reste la date de passation entre son successeur et lui.