Qui est Macky Sall, l’actuel président et candidat à la présidentielle de 2019 ?

Macky Sall est né le 11 décembre 1961 à Fatick une ville de l’ouest du Sénégal, dans la capitale de l’ancien royaume du Sine. En 1948, Amadou Abdoul Sall, son père, simple agent de la fonction publique originaire du Fouta s’y installe, il devient gardien. Sa mère, Coumba Thimbo, complète les revenus familiaux par la vente d’arachides dans cette région connue pour sa forte production. 

C’est dans cette enfance heureuse mais modeste qu’il fréquente l’école de la République, avec rigueur et assiduité. Il entend se donner les moyens d’accomplir ses rêves et de comprendre le monde qui l’entoure. Macky Sall obtient le diplôme d’ingénieur géologue au sein du prestigieux Institut de Science de la Terre de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, il poursuit sa formation en France à l’Ecole Nationale Supérieure du Pétrole et des Moteurs (ENSPM) de l’Institut Français du Pétrole (IFP) avant de revenir exercer au Sénégal.

Son Parcours

Macky Sall est issu d’une famille socialiste, son père y militait. Mais c’est au Lycée et plus encore à la faculté qu’il fait ses premiers pas et se forme en politique dans des schémas principalement de gauche avec les maoïstes ou les marxistes léninistes. Mais assez rapidement les méfaits des utopies portés et l’accaparement du pouvoir par un camp le révulse. Il s’oppose dès 1983 au parti socialiste en place «symbole du pouvoir » et avec constance durant presque deux décennies, il combat au côté de la figure emblématique de l’opposition Me. Abdoulaye Wade. En 2000, l’heure de l’alternance a sonné, le peuple met fin à quarante années de régime socialiste, les libéraux sont portés au pouvoir.

Macky Sall, Président des cadres du PDS, a activement pris part à ce succès. Il va alors occuper d’importantes fonctions et responsabilités : en 2000, Directeur de la Société de Pétrole du Sénégal (Petrosen) ; en 2001, il devient Ministre des Mines et de l’Energie ; en 2003 il lui est confié le très sensible portefeuille de l’Intérieur et la fonction de porte parole du gouvernement enfin le 21 avril 2004, il est nommé Premier Ministre. Il se fait remarquer tant par son record de longévité et sa gestion rigoureuses que par sa capacité à « mettre en œuvre » les principaux grands projets définis par le Président de la République jusque là en attente.

Le 20 juin 2007, il est élu Président de l’Assemblée Nationale. L’institution qui symbolise l’idéal démocratique mais aussi sa réalité. Macky Sall entend d’elle un rôle exemplaire dans toutes ses missions : vote des lois, évaluation des politiques publiques et contrôle de l’action du gouvernement. Et c’est précisément ce dernier point qui lui est reproché et est qualifié de « faute politique lourde » par la majorité PDS. L’Assemblée Nationale souhaite auditionner Karim Wade, le fils du Président de la République, pour rendre compte de sa gestion de l’Agence Nationale pour l’Organisation de la Conférence Islamique (ANOCI). Le Comité Directeur décide le 16 novembre 2007 de supprimer le poste de numéro 2 du parti qu’il occupe. Le 22 septembre 2008 un amendement à l’article 62 de la Constitution est déposé visant à réduire de 5 à 1 année le mandat de Président de l’Assemblée Nationale avec effet immédiat pour faire face à son refus de démissionner émis par le Président de la République.

Le 9 novembre 2008 dans une déclaration en wolof et en français l’ancien Président de l’Assemblée nationale annonce sa démission du Parti démocratique sénégalais (PDS) et de tous les postes électifs conquis sous cette étiquette. Le 1 décembre 2008, il crée son parti politique l’Alliance pour la République (APR-Yakaar), trois années plus tard le 1 décembre 2011 se tient sur la célèbre esplanade de Diamalaye de Dakar devant plus de 100 000 militants de tout le pays le congrès constitutif du parti suivi de la convention d’investiture du candidat Macky Sall à l’élection présidentielle de 2012.

Macky Sall : la rupture avec son mentor Abdoulaye Wade

Sa rupture avec son mentor Wade s’est manifestée publiquement quand Macky, a voulu convoquer et auditionner Karim Wade, le fils du président, sur les travaux de l’Agence nationale de l’Organisation de la conférence islamique (l’ANOCI).
Cette audace et ce courage ont irrité le président Wade. Il fallait dès lors s’attendre au pire et c’est ce qui arriva. L’ordre de rendre son tablier lui est intimé ce qu’il refuse.

Alors bonjour les déboires, son poste de numéro 2 du PDS est supprimé et son mandat de Président de l’Assemblée nationale réduit de cinq à un an. En outre,  il est accusé de blanchiment d’argent et obtint un non-lieu.
Acculé, il finit par abdiquer et démissionner. Atteint dans son amour propre et dans sa dignité, il quitte le PDS le 9 novembre 2008 et renonce à tous ses privilèges et avantages.

Sentant l’heure de la revanche approcher, Macky SALL crée son propre parti « l’Alliance pour la République » (APR), le 1er décembre 2008 avec une trentaine de cadres démissionnaires et ou démissionnés du PDS.

Il obtint des  résultats encourageants lors des élections locales de mars 2009. Fort de ce succès, de la vague de sympathie des sénégalais et des alliances nouées « Macky 2012 », Macky Sall, se présenta aux élections présidentielles de 2012 et se classa  second, lors du premier tour avec 26,58 % des voix, contre 34,81 % au Président sortant.
Ensuite, il remporte largement le second tour, avec 65,8% des suffrages, contre 34,2% pour le Président sortant Abdoulaye Wade. Un tir groupé des adversaires du président de Wade, a fini par avoir raison du candidat pour le troisième mandat, celui de trop.

Macky Sall : le coach de « Benno Book Yaakar »

Depuis lors, il préside aux destinées du pays avec la coalition « Benno Book Yaakar » et autres souteneurs avec qui il file le parfait amour.

Avec la coalition  « Benno Book Yaakar », il remporte le oui avec 62,7 % des suffrages, contre 38,26%, lors du  référendum du 23 mars 2016 axé sur la réforme constitutionnelle. Macky et ses alliés remportent également les élections législatives de 2017 en obtenant 125 élus sur les 165 postes de députés en compétition, soit un score large de 76 %.

Ses adversaires politiques entre autres lui reprochent son manque de vision, la mal gouvernance, la politisation de la justice, le non respect de la parole donnée et son jeu de ruse.
Les partis politiques de l’opposition regroupés autour de l’Initiative pour des élections démocratiques  (IED) ne cessent de réclamer, sans succès une gestion transparente et démocratique des prochaines joutes présidentielles : l’adoption d’un bulletin unique, la nomination d’une personnalité neutre chargée de manager les élections et la suppression du parrainage, un supposé piège pour éliminer des candidats prétentieux.

Alors, voilà la guéguerre ponctuée par des contestations, des marches, des meetings, des seetings de l’opposition significatifs, le tout marqué par une absence totale de dialogue entre le pouvoir et l’opposition.

Espérons que le Plan Sénégal émergent, le taux de croissance à plus de 7 %, les réalisations faites et les chantiers en cours, voleront à son secours et lui permettront de reconquérir le cœur des sénégalais et sauvegarder son fauteuil tant convoité par de sérieux prétendants.

22 COMMENTAIRES
  • Mums

    Macky a déçu plus d’un. Il critique Wade qui voulait mettre son fils au pouvoir mais lui Macky a été pire que Wade.
    Macky c’est la monarchie, la corruption, la violence, l’injustice.

  • redouane

    Le Senegal a confiance en son president macky sall

  • Teasa

    Magnifique ! Vive MACKY

  • UnSenegalais

    Je suis pour un pays libre donc je vote macky

  • Jawad

    macky sall est l’homme qui va developper le senegal

  • yakouba

    Heureuse d’avoir un chef d’Etat comme Macky Sall

  • Juko

    Macky n’aurait pas pu rendre un meilleur hommage au Sénégal

  • UnSenegalaispourlapaix

    Je crois aux actions que Macky Sall fait pour notre pays

  • WASSSSA

    am na yakar ni Macky di neu gueun liguey Senegal

  • ELOUPITE

    La différence entre Macky Sall et les précedents présidents est que ce qu’il dit il le fait

  • Ilestou

    Le Sénégal ne peut plus se passer de Macky Sall

    • Dr/Ph.D Mohamed S Magassouba

      Je suis en immense satisfaction avec vous en vertu de votre l’émanant sagesse que,vous aviez l’accablement d’effectuées avec tout munificence pour sauver le Sénégal!En cette vertu pour laquelle,les Sénégalais (e) doivent pour vous accompagner dans la quasi-sérénité en vertu d’une victoire aux Elections 2019 dans un résultat Ecrassant un coup kaoh!par ce que,Son EXCELLENCE Mack Sall le Président du Sénégal est une immense personnalité parmi nos Présidents (e)Africains!ma vocation est pour vous remerciez très Amble ment en vertu de votre fable cruelles pour avancée le Sénégal Emerçant!e-mail:magas113@yahoo.fr)Tel:224 664308448 To @MackSall

  • FIERSENEGALAIS

    J’aimerai bien avoir un homme courageux comme macky a la maison

  • TANGHKHOL

    Vive Macky

  • Amadou

    Merci Maky

  • Amadou

    Le président sera rėelu au 1er tour avec 66,96%

  • Amadou

    Merci que DIEU le tt puissant protége et réélu Maky

  • Amadou

    Il faut publier Maky sera rėelu au 1er tour avec 66,96% il faut publier

  • cheikh maodo thiam

    Il a réalisé de magnifiques choses sénégalais mo gawa doyal sou sourré reik keup niam wa
    macky niola beuggeul souniou

  • MOUSSA FALL

    Nous ne commettrons pas l’erreur de voter pour lui qui a vendu notre économie aux étrangers et partagé notre richesse avec son clan faye sall timbo Votons SONKO le patriote

  • ROSA BA

    MACKY EST LE MEILLEUR DES PRESIDENTS QUE LE SENEGAL A EU

  • DIOUF

    ….NO MATCH avec les autres!!! Une tout autre catégorie!

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