La fièvre de la Vallée du Rift continue de se propager au Sénégal. Après Saint-Louis, Louga et Matam, la région de Fatick vient à son tour d’être affectée par la maladie, avec un premier cas confirmé dans le quartier de Ndiaye-Ndiaye, à Fatick.
Selon le docteur Assane Ndiaye, directeur régional de la santé, le patient a été détecté grâce au dispositif de veille épidémiologique mis en place dans la région. Ce système permet de repérer rapidement les situations à risque afin d’éviter une propagation silencieuse du virus.
Une équipe médicale s’est rendue sur le terrain pour prendre en charge le malade et évaluer son entourage. D’après le responsable sanitaire, son état s’est nettement amélioré et toutes les personnes ayant été en contact avec lui sont suivies.
Les agents de la sous-brigade d’hygiène ont procédé à la désinfection des lieux fréquentés par le patient et mené une campagne de sensibilisation auprès des habitants sur les bons gestes de prévention : limiter le contact avec les animaux infectés, renforcer l’hygiène et signaler tout cas suspect.
Pour faire face à la situation, les autorités locales ont mis en place un comité de riposte multisectoriel, regroupant les services de santé, de l’élevage et d’hygiène, ainsi que les structures de surveillance épidémiologique. Ce cadre de coordination vise à empêcher la diffusion du virus dans les zones rurales et pastorales.
Avec ce nouveau cas, la fièvre de la Vallée du Rift est désormais présente dans quatre régions du pays. Depuis son apparition à Saint-Louis le 21 septembre, 140 cas ont été recensés, dont 18 décès, selon les dernières données officielles.
Il faut qu’on repense la présence des animaux dans nos villes et maisons. L’élevage est une activité rurale.