Professeur Aliou Sow : « Rien de rassurant avec ces cas communautaires… »

Ceux qui adoptent des comportements inacceptables en exposant la vie de leurs prochains doivent se ressaisir franchement.

Je préfère vivre de bouillie sans sucre que de tutoyer la mort en jouant avec la vie des autres.

Je maintiens ma position de départ. Que les riches nourrissent les pauvres. Oui il y a d’un côté les pauvres et de l’autre les riches. Il faut appeler un chat un chat. Et oui, la nourriture et la richesse des riches ont toujours été assurées par les pauvres. Aux riches d’être plus réalistes encore une fois de plus.

A défaut d’être plus solidaires et de tout attendre d’un Gouvernement qui tire naturellement ses ressources de nous et de notre travail pour nous les redistribuer directement ou indirectement, le riche risque de ne plus pouvoir dépenser un seul centime de sa fortune pour son confort ou sa survie quand tout sera à l’arrêt.

Soyons optimistes et combatifs, mais réalistes et responsables, sinon les conséquences de cette pandémie seront catastrophiques.
Tout est possible.

Soyons solidaires et restons chez nous, même en mangeant du « saumbi » sans sucre une fois par jour. Nous nous relèverons et nous retrouverons la vie normale, la belle vie progressivement.

Malgré certains abus, pour ma part, ce que je peux, je le fais. Allah Seul me suffit comme témoin.

Exposer la misère des autres en politisant à coups de publicités de petits dons surfacturés avec l’annonce de montants mensongers relève d’un manque de sens de la responsabilité. C’est même de la tragi-comédie.
La campagne électorale peut encore attendre.

Qu’Allah nous inspire et guide nos pas quotidiens dans la vie. Amine.

Par Professeur Aliou Sow