Lors d’un rassemblement de la Coalition civique, le Premier ministre polonais Donald Tusk a exprimé son intention de suspendre partiellement le droit d’asile pour les migrants entrant illégalement dans le pays. Cette mesure, selon lui, serait soutenue par l’Union Européenne pour mieux contrôler les flux migratoires et renforcer la sécurité nationale.
Accusant la Biélorussie et la Russie de faciliter l’afflux de migrants dans le cadre d’une attaque « hybride », Tusk a déclaré : « Parmi les éléments de la stratégie de migration figurera la suspension territoriale temporaire du droit d’asile ». Il a également mentionné que la gestion migratoire du pays sera revue pour garantir un cadre plus strict et sécurisé.
Le chef du gouvernement polonais a critiqué ses prédécesseurs pour le « chaos » migratoire et a promis une politique migratoire reposant sur le contrôle étatique. Selon son plan, seules les personnes souhaitant s’intégrer, travailler honnêtement et contribuer fiscalement seront bienvenues.
Tusk a également souligné l’importance de cette politique dans le contexte actuel, avec une Pologne faisant face à des enjeux démographiques menaçant l’offre de main-d’œuvre. En coopération avec Prague, Varsovie presse aussi l’UE de revoir sa politique migratoire pour mieux protéger ses frontières extérieures.
Avec ces propositions, le gouvernement polonais espère ainsi « assurer la sécurité » tout en répondant aux défis migratoires grandissants.