Plateforme d’inscription pour les organes de presse : La Cour Suprême annule les deux décrets

La Cour Suprême a porté un coup d’arrêt aux initiatives du ministère de la Communication visant à réguler l’inscription des organes de presse. Dans une décision rendue ce jeudi, la Chambre administrative a annulé les deux arrêtés ministériels qui prévoyaient la mise en place d’une plateforme d’inscription obligatoire et la création d’une commission chargée de l’examen et de la validation des entreprises de presse.

Selon la Cour, ces décrets excédaient les pouvoirs conférés au ministère et portaient atteinte à la liberté de la presse, principe fondamental protégé par la Constitution.

La décision fait suite à une action en justice intentée par le Conseil des Directeurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS), qui avait saisi son avocat, Me Cheikh Abdou Ndiaye.

Ce dernier a obtenu gain de cause, soulignant que les mesures imposées par le ministère risquaient de restreindre de manière arbitraire le droit d’informer et de publier.

Le ministère de la Communication n’a pas encore fait connaître sa réaction officielle à ce jugement.

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11 commentaires

  1. Pourquoi vous dites decrets dans le titre et arretes dans le texte? Vous savez Mr le journaliste qu’un decret et un arrete ne sont pas la meme chose. Pourquoi entretenir la confusion?


  2. Mais la press va encore dire ceci ne pas normal parce que ce va se passer de laisser tous le monde ovrir son organe et de leur donner 4 miliards comme aide pour 500 organs

    Qui sont les perdants et de les demander de payer taxes egalement il reflechir avant d’ agir mais comme ils sont contre sonko ils ne reflchisent pas ou lieu 238 organes de press il fault avoir 500 ou bien 1000 pour 4 miliards


  3. C’est stupide de prétendre recevoir les deniers publics sans respecter les règles établies. Que l’état supprime la subvention à la presse. C’est tout.


  4. Finissez votre mandat ténébreux et désastreux de 5 ans et dégagez le plancher. Sénégal = liberté, indépendance, les dictateurs n’y ont pas de place.


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