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Photo: Farid Belkahia, pilier de l’art contemporain marocain et africain

Photo: Farid Belkahia, pilier de l’art contemporain marocain et africain

Farid Belkahia est reconnu comme une icône de l’art contemporain au Maroc et en Afrique. Artiste né à Marrakech en 1934 et disparu en 2014, il a su ancrer son œuvre dans la richesse culturelle et historique de son pays, tout en embrassant la modernité et les tendances artistiques globales. Son passage a laissé une empreinte indélébile sur l’art international.

Héritier de formations académiques occidentales, Belkahia a acquis une éducation artistique solide à l’École des Beaux-Arts de Paris, puis à l’Académie des Beaux-Arts de Prague. Cette époque est déterminante dans son parcours, marquant le début de sa symbiose entre tradition et innovation, fondamentale pour l’évolution de sa démarche créative.

De retour au Maroc dans les années 60, il dirige l’École des Beaux-Arts de Casablanca et s’illustre comme précurseur d’un mouvement artistique rénovateur avec des figures telles que Mohamed Melehi et Mohamed Chabâa. Ils ambitionnent de libérer l’art marocain de l’emprise coloniale en le réenracinant dans ses origines africaines et islamiques.

Belkahia se distingue par une approche novatrice, optant pour des supports atypiques comme le cuir, le cuivre et les pigments naturels. S’inspirant du savoir-faire artisanal marocain, il crée un vocabulaire visuel moderne qui fait dialoguer les symboles amazighs et la calligraphie arabe avec des formes organiques.

Reconnu nationalement et internationalement, Belkahia a exposé de Paris à New York, devenant ainsi un véritable ambassadeur de l’art marocain et africain. Son influence dépasse ses créations, car il a aussi contribué à l’émergence d’une nouvelle vague d’artistes au Maroc.

Selon Mustapha Saha, Belkahia, en mariant esthétique moderne aux techniques traditionnelles, n’a pas seulement transformé l’art marocain mais a aussi tissé un lien entre diverses cultures, prouvant que l’art peut être un langage universel pour l’humanité.

Photo: Farid Belkahia, pilier de l

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