Peut-on changer nos constitution : Une chronique exceptionnelle d’Alain Foka (Vidéo)

Dans un article à l’intitulé provocateur, « À quoi servent les constitutions africaines ? Réflexions sur le constitutionnalisme africain », le professeur P.-F. Gonidec, dressant le bilan de trente années de pratiques constitutionnelles, s’interrogeait sur l’utilité même des Constitutions africaines.

Un tel sentiment, qui laissait apparaître le scepticisme de l’auteur sur l’évolution du constitutionnalisme africain, était relayé par une rhétorique forgée autour des notions suivantes : déclin du constitutionnalisme, constitutionnalisme rédhibitoire, constitutionnalisme formel et irrationnel. De telles notions témoignent de la « crise précoce du constitutionnalisme ».

Dans cette chronique, le très célèbre Alain Foka, renoue presque avec les mêmes interrogations et mieux encore, il met le doigt là où ça fait mal pour soulever la véritable problématique de la constitution telle qu’elle est pratiquée en Afrique.

Alain Foka invite ainsi à méditer sur la pratique constitutionnelle en Afrique que nous avons héritée du colon sans jamais essayer de conformer ces textes à nos réalités soit par une modification adaptée à ce que nous voulons soit en les réformant tout simplement en tournant le dos à ces pratiques importées par le colon.

1 COMMENTAIRE
  • Modou

    Cela va cesser le jour où les juges et les éléments des FDS refusent, vraiment refusent, d’exécuter des ordres illégaux venant des apprentis dictateurs élus par le peuple. Ces apprentis dictateurs veulent, pour leurs propres intérêts et pour rester illégalement au pouvoir, arrêter, emprisonner, maltraiter, tuer le peuple.
    Le jour où tous les juges (pas seulement 2 ou 3, mais tous les juges) courageux et tous les éléments des FDS refusent d’exécuter des ordres illégaux venant du pouvoir, ce sera la fin des conneries de 3e mandat et la fin des apprentis dictateurs.

Publiez un commentaire