Le journaliste Mame Birame Wathie n’a pas mâché ses mots en s’adressant au président Bassirou Diomaye Faye, à Ousmane Sonko et à certains militants de PASTEF.
Il avertit Diomaye Faye contre ceux qui cherchent à le détacher de son socle politique, rappelle à Sonko que « le bilan du président sera aussi le sien », et invite les militants à comprendre que « divergence n’est pas opposition ».
Texte in extenso :
Ce que j’en pense
Las des combines, fatigué des tours de passe passe, dépité par la versatilité des acteurs politiques, le Peuple sénégalais a jeté son dévolu sur PASTEF qu’il a donné tous les pouvoirs au prix d’énormes sacrifices.
Ak fou rewmi toole ci ay jaafé jaafé, ak nignou FMI ak France taxawo, les priorités doivent être ailleurs.
Au président Bassirou Diomaye Faye, si ceux qui disaient hier, que vous n’aviez pas les épaules assez solides pour porter le Sénégal, vous adoubent aujourd’hui, c’est qu’ils espèrent vous détacher de votre socle politique.
A Ousmane SONKO, quel que soit le bilan du Président Bassirou Diomaye Faye, ce sera aussi le vôtre. C’est vous qui l’avez choisi.
A certains militants de PASTEF, divergence n’est pas opposition. Moins de radicalité laisse entreouverte la porte de la conciliation.
« Diomaye moy Sonko » n’est pas un slogan. C’est un cri de ralliement qui doit continuer de résonner pour l’espoir qu’il porte.

Message concis et plein d’enseignements!
Toi ferme ta gueule 🤣
Ay fils you oussou Badio guen
Yambar yiiii
MR BIRAM, LE PROBLÈME N’EST LÀ.
LE PROBLÈME C’EST LE DESAOUAMENT VERS SONKO QUI ANNONCE PUBLIQUEMENT QUE AIDA MBODJI EST LA SEULE PRESIDENTE DE LA COALITION ET 4 JOURS APRÈS ON NOMME QUELQU’UNE AUTRE, ÇA C’EST VRAIMENT HONTEUX, LES DEUX QUE SONKO FAISAIT ALLUSION : UN MINISTRE ET UN AUTRE ÉPINGLÉ, IMAGINEZ L’OEIL QU’ILS VONT TOUJOURS REGARDER DE SONKO ? JUSQU’À LA FIN DE LEUR REIGNE, ILS VONT PLUS LE RESPECTER.
SI ON AVAIT NOMMÉ UNE AUTRE QUE CELLE QU’A Cité SONKO, Y’AURAIT AUCUN PROBLÈME.
EN TOUT CAS MOI JE SOUHAITE QUE CECI NE LEUR DIVISE. MEME S’IL FAUT ALLER VOIR LES KHALIFS GÉNÉRAUX ÇA VAUT LA PEINE