La Confédération africaine de football (CAF) poursuit sa stratégie d’ouverture vers les communautés africaines établies en Europe. Dans le cadre de son “Diaspora Tour”, l’instance a fait halte à Paris mercredi en organisant un événement exceptionnel au Palais de Tokyo, destiné à présenter le trophée de la CAN 2025 et à célébrer la culture africaine sous toutes ses formes.
Sous les lumières du musée parisien, plusieurs figures du football africain ont dévoilé le prestigieux trophée, symbolisant l’unité du continent. Bruno Ecuele Manga, Moussa Niakhaté et la légende ivoirienne Yaya Touré ont participé à la présentation, aux côtés de l’animateur et journaliste musical Mehdi Maizi.
« La CAN appartient à tous les Africains, qu’ils vivent sur le continent ou à des milliers de kilomètres. C’est un moment de fierté collective », a déclaré Moussa Niakhaté, saluant la volonté de la CAF de “rapprocher les peuples par le football”.
Dans un espace transformé pour l’occasion, le public, composé majoritairement de jeunes issus de la diaspora, a pu admirer le trophée, échanger avec les joueurs présents et participer à des animations culturelles.
« Nous voulons que chaque Africain de la diaspora ressente que la CAN est aussi la sienne. La tournée est un pont entre les cultures, les générations et les identités », a expliqué un représentant de la CAF, rappelant que cette démarche s’inscrit dans une stratégie d’inclusion plus large.
De son côté, Yaya Touré, ambassadeur naturel du football africain, a insisté sur l’importance de valoriser la diaspora, “actrice majeure de la notoriété et du rayonnement du football africain à l’étranger”.
« C’est une immense fierté de porter ce trophée devant des jeunes qui représentent l’avenir de nos pays. Le sport doit rassembler, inspirer et transmettre », a-t-il confié.
La participation du journaliste Mehdi Maizi, figure influente des cultures urbaines en France, a également marqué l’événement.
« La diaspora a une voix, une énergie et une créativité incroyables. La CAN, c’est plus qu’un tournoi : c’est une histoire commune », a-t-il souligné.
Pour la CAF, cette étape parisienne est l’une des plus symboliques du “Diaspora Tour”, après un lancement remarqué à Londres. Ce dispositif précède la Coupe d’Afrique des Nations 2025 prévue au Maroc, une édition annoncée comme l’une des plus ambitieuses de l’histoire du tournoi.
L’opération illustre une volonté claire : faire de la CAN un événement global, au-delà des frontières, et rappeler que l’identité africaine se vit autant à Dakar, Abidjan ou Casablanca qu’à Paris, Bruxelles ou Londres.
