Pape Alé Niang : « Vers une égalité politique incontestée au Sénégal… »

Au cœur du débat politique au Sénégal se trouve une préoccupation légitime et cruciale : l’égalité de traitement entre les formations politiques, en stricte conformité avec la Constitution du pays. Les articles 1er et 4 de la Constitution sénégalaise sont clairs dans leur interdiction de toute discrimination entre les partis politiques, érigeant ainsi un principe fondamental de justice et d’équité.

La récente interdiction de l’investiture du Président Ousmane SONKO soulève des questions pertinentes quant au respect de ces principes constitutionnels. Accuser Ousmane SONKO de discrimination, de persécution, et de confiscation de ses droits constitutionnels nécessite une réflexion approfondie sur la démocratie sénégalaise et sur la protection des droits des candidats.

Il est impératif, dans cette conjoncture, de rechercher des voies légales pour résoudre ce problème et restaurer l’équité au sein du processus électoral. Les institutions démocratiques doivent fonctionner comme les gardiens vigilants de la Constitution, veillant à ce que chaque candidat bénéficie d’un traitement équitable et respectueux de ses droits.

La garantie des droits constitutionnels de tous les candidats, y compris Ousmane SONKO, est non seulement une obligation légale mais aussi un pilier essentiel de la démocratie. En cette période pré-électorale, il est impératif que les autorités compétentes réaffirment leur engagement envers ces principes fondamentaux et travaillent à créer un terrain de jeu politique où la compétition se fait sur la base des idées et de la volonté populaire, plutôt que sur des considérations discriminatoires.

En conclusion, le Sénégal se trouve à un moment charnière de son histoire politique, où la protection des droits constitutionnels de chaque candidat est essentielle pour préserver l’intégrité démocratique du pays.

Les citoyens sénégalais et la communauté internationale observent avec attention, dans l’espoir que les valeurs de justice, d’équité et de respect constitutionnel guideront le processus électoral à venir, assurant ainsi un avenir démocratique fort et crédible pour le Sénégal.

Pape Alé Niang*

1 COMMENTAIRE
  • Sagna

    Votre analyse pertinente mais on verra si ces principes fondamentaux pour que règne une bonne démocratie sera respectée.

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