Depuis la victoire éclatante de Pastef Les Patriotes aux élections législatives, un débat « stérile » s’est installé au sein d’une partie de l’opposition. Certains tentent d’opposer indirectement le Président de la République, S.E. Bassirou Diomaye Faye, à son Premier ministre, Ousmane Sonko, président du Pastef. Une manœuvre visant à alimenter une dualité illusoire et à susciter des conflits au sommet de l’État. Ces mêmes voix, motivées par des intérêts obscurs, cherchent à faire croire qu’Ousmane Sonko devrait présider l’Assemblée nationale. Derrière cette proposition, on devine une tentative d’écarter Sonko de l’exécutif pour l’empêcher de poursuivre son combat pour la reddition des comptes et la remise en ordre de la gestion chaotique héritée du régime précédent.
Il est important de rappeler qu’Ousmane Sonko est, depuis des années, l’incarnation des aspirations de millions de Sénégalais. Après avoir traversé des épreuves ardues, notamment son emprisonnement et l’invalidation de sa candidature lors de l’élection présidentielle passée, il a fait preuve de grandeur en désignant Bassirou Diomaye Faye, numéro 2 du Pastef, comme candidat à la présidence. Ce choix a été massivement validé par 54 % des Sénégalais, qui ont voté avec conviction pour un changement profond. À cet effet, Diomaye a nommé Ousmane Sonko Premier ministre, une décision saluée par les citoyens qui voyaient en lui l’homme idéal pour conduire les actions du gouvernement.
Depuis, Sonko a lancé des réformes majeures avec efficacité, notamment dans la reddition des comptes et la renégociation de tous les contrats. Cette légitimité a été renforcée lors des législatives. Six mois après, fort de son engagement et de sa vision, Sonko s’est présenté aux élections législatives du 17 novembre en tant que tête de liste, avec le soutien de ses alliés. En ce sens, il a personnellement mené une campagne acharnée de 21 jours à travers le pays, présentant aux Sénégalais un programme ambitieux et une liste de députés « crédibles ». Cette mobilisation a permis d’obtenir une majorité écrasante, confirmant la confiance du peuple en sa vision pour un Sénégal meilleur.
Dans ce contexte, vouloir envoyer Ousmane Sonko au perchoir de l’Assemblée nationale, bien qu’il s’agisse d’une position prestigieuse, revient à l’écarter des rouages de l’exécutif. En tant que président de l’Assemblée, il serait certes la deuxième personnalité de l’État, mais son rôle serait limité à arbitrer des débats, recadrer des députés et modérer les échanges. Ce poste, bien que stratégique, ne lui permettrait pas de poursuivre efficacement sa mission de transformation radicale du pays. Au contraire, sa place naturelle reste dans l’exécutif, où il pourra, avec l’appui du Président Bassirou Diomaye Faye, impulser les réformes nécessaires pour répondre aux attentes des Sénégalais.
Ousmane Sonko, en tant qu’architecte de ce projet de rupture, sera le seul et unique comptable du bilan de cette équipe dirigeante. Pour l’heure, nous ne disposons que des résultats provisoires des législatives. Ces débats sur l’avenir d’Ousmane Sonko sont donc non seulement prématurés, mais aussi contre-productifs, car ils vont dans le sens de brouiller les pistes. Chacun est en droit d’exprimer son opinion, mais il est crucial de laisser Sonko, leader avisé et stratège reconnu, prendre la meilleure décision pour le Sénégal. Nous avons confiance en son discernement et sa capacité à choisir la voie qui garantira un avenir meilleur pour tous. Les Sénégalais, qui l’ont soutenu avec ferveur, doivent continuer à lui accorder leur confiance. Sonko saura, comme il l’a toujours fait, mettre l’intérêt du pays au-dessus de tout.
Salma Ibrahima Fall journaliste