ONU : Le Comité des droits de l’homme inquiet par l’usage « inutile et disproportionné » de la force au Sénégal
Le Comité des droits de l’homme des Nations Unies a entamé sa cent trente-neuvième session en exprimant une vive préoccupation face à la situation actuelle au Sénégal, où la suspension de l’élection présidentielle prévue le 25 février a engendré des tensions. Liz Throssell, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, a souligné l’inquiétude de l’organisation quant à l’usage jugé « inutile et disproportionné » de la force contre les manifestants et les restrictions imposées à l’espace civique.
Le Comité a fait état de la mort d’au moins trois jeunes hommes durant les manifestations et de l’arrestation d’au moins 266 personnes, y compris des journalistes, à travers le pays. Il appelle à des enquêtes « rapides, approfondies et indépendantes » pour que les responsables de ces actes soient jugés, et insiste sur l’importance d’un traitement équitable pour les personnes arrêtées.
Face à l’escalade des tensions et aux prévisions de nouvelles manifestations, le Comité exhorte les autorités sénégalaises à ordonner aux forces de sécurité de garantir les droits humains, incluant les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique. Un appel a également été lancé à tous les acteurs pour qu’ils s’abstiennent de toute violence.
Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a spécifiquement demandé au gouvernement sénégalais de s’assurer que le dialogue national, proposé en réponse à la crise, soit inclusif. Il a souligné l’importance d’impliquer les groupes d’opposition, les femmes, les jeunes et les groupes marginalisés, afin de garantir une participation effective de tous les secteurs de la société.
CPI rekk pour ces tueurs
Ca 👃la Cpi… Sonko dinalen sonnal pendant et après le mandat.