Nouveau Code de la Presse : Un énorme trou qui promeut les LGBTI
L’Etat du Sénégal va-t-il de plus en plus vers la légalisation de l’homosexualité ? Cette nouvelle disposition contenue dans l’article 18 du nouveau code de la presse suscite indignation. Le journaliste n’est plus libre de commenter sur l’orientation sexuelle d’un individu. Ce qui constitue une grave entorse à la liberté d’expression de la presse.
Critique sur l’orientation sexuelle
« Le journaliste et le technicien des médias doivent respecter la dignité humaine ; éviter toute allusion, par le texte, l’image et le son, à l’appartenance ethnique ou nationale d’une personne, à sa religion, à son sexe ou à son orientation sexuelle, ainsi qu’à toute maladie ou handicap d’ordre physique ou mental, qui aurait un caractère discriminatoire et/ou stigmatisant. » Voici les dispositions de l’article 18 du nouveau code de la Presse, qui promeut les LGBTI. En effet, l’interdiction faite aux journalistes de se prononcer sur l’orientation sexuelle a uniquement comme objectif de promouvoir les droits homosexuels.
Ce qui constitue une nouveauté car, dans l’ancien code de la presse, cette disposition n’y figurait pas. En effet, dans l’exercice de sa liberté d’expression, l’article 33 du Code de 1996, disposait que « le journaliste doit respecter les convictions religieuses, politiques ou philosophiques du public auquel il s’adresse, même s’il ne les partage pas. Il doit en outre respecter scrupuleusement le principe de la non-discrimination en raison de la race, de l’ethnie, du sexe ou de l’origine nationale. » Ainsi, il n’était aucunement fait allusion à l’orientation sexuelle.
Pression de l’ONU
L’introduction des notions « orientations sexuelles », signifie que l’Etat du Sénégal est en train de se conformer petit à petit aux exigences de l’ONU. Et le comité des droits de l’homme, récemment l’avait rappelé lors d’un rapport sur le Sénégal.
« L’Etat partie devrait prendre des mesures concrètes et urgentes pour s’attaquer à la campagne actuelle d’appel à la haine contre les personnes du fait de leur orientation sexuelle et des personnes qui défendent leurs droits, y compris les organisations partenaires engagées dans la lutte contre le Vih/sida, » avait rappelé le comité des droits de l’homme.
Selon toujours leurs recommandations, l’Etat partie (le Sénégal) doit aussi « abroger l’article 319.3 du Code pénal qui criminalise les actes sexuels entre personnes adultes consentantes de même sexe, en vue de réduire la stigmatisation des personnes concernées ».
N’importe quoi,mais l’égalisation ça ne passera jamais ici,bande de cochons