« Nos condoléances à Sonko mais nos pensées aux victimes de sa milice laissées derrière à Ziguinchor »

Nos condoléances les plus attristées au Pastef. Nous sommes à l’image de tout le pays choqués par cette perte tragique de jeunes engagés politiquement autour d’un leader et qui se retrouvent une nouvelle fois à devoir perdre leur vie. Nous nous sommes sentis très mal à la suite de la perte de nos jeunes concitoyens partis à la fleur de l’âge.

Mais dans cette vague de condoléances, je n’oublierai pas ceux-là qui sont encore parmi nous bien vivants mais pas du tout bien portants. Je commencerai par m’enquérir de l’état de santé de nos vaillantes sœurs engagées autour du leader Doudou Kâ.

Ces dernières qui ont subi la foudre des gardes du corps de Ousmane Sonko, le samedi 30 octobre dans la soirée à Ziguinchor, et qui n’ont commis comme seule faute ou erreur d’être des partisans qui portent un leader émérite de la Casamance naturelle dans leurs cœurs .

Nous sommes en train d’assister à l’avènement d’un homme nouveau, d’un homme absout de tout pêché, d’un homme qui peut commettre tous les crimes les plus odieux lui et sa bande de jeunes mercenaires engagés autour d’un projet dit capable de relever les fondamentaux de la démocratie. Nous sommes en train d’assister de manière impunie à l’avènement d’un homme politique nouveau, le seul qui a le monopole de la violence physique, verbale et psychologique envers ses concitoyens. Je veux nommer Ousmane Sonko.

Nous avons récemment assisté à l’affaire Adji Sarr. Une affaire qui opposant une jeune citoyenne sénégalaise à un citoyen sénégalais avant d’être homme politique sénégalais, notamment Ousmane Sonko.
Au lendemain de ces évènements, ce dernier a été perçu et soutenu comme une victime parce qu’apparemment ce serait l’objet d’un complot ourdi formaté par le chef de l’Etat contre sa personne.

Nous avons assisté récemment au blocage du domicile de Doudou Kâ par Ousmane Sonko avec ses véhicules et ses gardes du corps pour soi-disant assister à une réunion avec les membres de l’Unacois de Ziguinchor qui disposent pourtant d’un autre local et qui lui ont fait part de leur souhait de le recevoir en dehors des murs d‘un adversaire politique. Pour toute et simple réponse, il leur a dit : « Je n’ai pas de sens interdit quitte à créer le désordre, j’irai vous rencontrer devant chez mon adversaire ».

Encore une fois, malgré les échauffourées qui s’en ont suivi, bon nombre de nos concitoyens l’ont placé en position de victime.

Nous avons assisté malheureusement et de manière très triste à cette attaque lache planifiée de toute pièce contre les militantes et militants de Doudou Kâ qui ont été pour accueillir leur leader au lendemain des investitures pour les élections locales. Dopées par une déception de ne pas voir leur leader porté la liste communale, ils ont voulu l’accueillir tel un héros pour signifier au chef de l’Etat leur choix et leur désarroi.

Arrivé sur les lieux, le président du Pastef aura relevé une mobilisation conséquente et sans faille. La garde rapprochée de Ousmane Sonko aura reçu l’ordre de mater cette foule sans pitié et sans relâche. Nous avons également vu toutes ces scènes à travers des vidéos et audios et témoignages.
Nos jeunes sœurs ont été frappées à coups de bâton, déshabillées, humiliées, laissées à seins en l’air et torse nu. Nous avions vu des taximen qui étaient sur les lieux qui n’avaient commis comme seule erreur : accepter de recevoir un T-shirt à l’effigie de Doudou Kâ. Ils se sont fait fracasser la tête et les bras.

Nous avons assisté de manière sournoise à l’attaque perpétrée contre la personne de Abdoulaye Diatta, ce jeune ziguinchoirois, qui nourrit sa famille par les efforts qu’il déploie quotidiennement comme agent de sécurité. D’ailleurs, l’histoire retiendra que vingt-quatre heures (24 heures) avant d’être attaqué par les hommes de Ousmane Sonko qui l’ont accusé de traitrise, a été embauché et payé pour veiller à la sécurité du meeting du leader de Pastef.

Ce dernier aura commis la simple faute d’avoir accepté d’être parti sacrifier au besoin de trouver du pain pour sa propre famille et travailler pour l’accueil de Doudou Kâ. Il sera attrapé en plein Ziguinchor, attaché, ligoté des bras et des mains, frappé, soumis à une torture et sera obligé à maintes reprises par ses geôliers de confirmer qu’il fut envoyé par Doudou Kâ à les infiltrer d’où sa présence à la veille lors de leur meeting.
Il leur aura simplement rétorqué : «vous pouvez me tuer. Je ne fais que mon travail. Je n’ai été de près ni de loin en contact avec Doudou Kâ.
J’ai été recruté comme vous m’avez recruté la veille pour travailler à sécuriser cette manifestation».

Abdoulaye Diatta sera torturé, laissé pour mort par des éléments dits de sécurité de Ousmane Sonko. Parmi ceux-là malheureusement figurait l’un des jeunes gardes du corps décédé qui leur aura affligé une torture monstre et immonde.

C’est le moment pour moi d’insister qu’au lieu de se renvoyer la balle, au lieu d’une partie de la presse feignante et qui refuse de faire son travail comme cette belle presse qui recoupe et qui écrit avec rigueur, qui va à la source des informations n’est pas en train d’absoudre Ousmane Sonko et ses partisans de tout péchés, nous devons nous poser de vraies questions.

Parce qu’aujourd’hui, il semblerait que les dernières attaques perpétrées conte les groupes de presse par des éléments du Pastef notamment envers le Groupe Futurs médias (GFM) ont laissé croire à beaucoup de journalistes que pour faire librement leur travail, ils ont besoin d’être à charge contre tout adversaire de Ousmane Sonko. Aujourd’hui encore, il est placé en victime!
Il l’a été hier et il le sera demain malheureusement.

Faudra-t-il abandonner Ziguinchor au grand dam de Ousmane Sonko ? Faudra-t-il renoncer à nos populations que nous assistons juste parce que « « saint Ousmane » est de retour pour des élections avant de disparaître à nouveau?

NON ! Nous sommes présents aux côtés des Ziguinchoirois pour des raisons de citoyenneté. Nous sommes de ce terroir, nous sommes des « Fidjou di Terra », nous sommes des enfants de la Casamance.

En politique, investi ou pas pour la mairie de Ziguinchor, nous resterons au service des populations de notre localité. S’il faudra y payer le prix fort de la vie parce qu’aujourd’hui la violence reste la mainmise des hommes de Pastef, nous ferons face.

D’ailleurs, je l’ai rappelé dans un récent post, que Doudou Kâ, tous ses compagnons de premières heures et moi-même, sommes en politique et en mission pour Ziguinchor, celle-ci est un legs de nos parents.

Au président Doudou Kâ et à toute la coalition de « Doggu pour le Grand Sénégal », je réitère ma compassion et je demande de tenir bon. Aujourd’hui, il n’est pas facile d’appeler à la sérénité au vu de la charge médiatique que le leader de l’Apr Ziguinchor subie au quotidien de la part d’une presse apeurée. Mais nous sommes convaincus que le mensonge peut perdurer mais ne saurait triompher!

Par El Hadji Sarr, Président du Mouvement “Vison émergence”

17 COMMENTAIRES
  • abdou

    yaw yay domeram deugg

    • Dykha

      Quelqu’un qui respecte sa mère n’insulte jamais celle d’autrui.

  • BAXAM

    c est de la comédie

  • Amina

    On a pas besoin de tes condéliance

  • DIOLA

    UN BON TEXTE ET MERCI

    • Thio

      En tout cas vous en avez. Osez s attaquer a ces malotrus c est fort. Ils ont boucle toutes les bouches de l opposition senegalaise a force d insultes et difamations. Tout le monde a fuit. Moi je ne commentais jamais mais je me suis dis qu ils ont boucle meme les Aliounes Tine au point que ces gens n osent meme pas defendre une pauvre orpheline qui peut avoir raison, j ai pas dis qu elle a raison, mais on ne le saura jamais car le concerne s est habille d une robe de non justiciable. Wassalam

  • El H

    Mag youy fene ciim reew mom, delou guinaw rek.

  • Rangou

    Merci beaucoup vous avez tout dit

  • Rangou

    Sonko est tellement violent que parfois je me demande si le gars conscient du danger qu’il nous procure

  • Rangou

    Belle analyse Sarr

  • Sabel

    Malheureusement les sénégalais n’ont rien compris. Sonko est un manipulateur

  • Hou

    Du Cynisme jusqu’au bout des doigts !
    Quelle manque de respect

  • Nga

    Sou néké li gue wakh deug leu deh je quitte pastef de suite

  • Demba Diong

    Vous mentez, vous faites de la politique de mauvais goût. Vous etes les instigateurs de cette violence dont vous parlez. C’est ce régime pourri qui a tout fabriqué pour éliminer un bon citoyen. Vous détruit par votre manque de loyauté au peuple, par votre incompétence, votre novisme, la corruption etc… etc…. Sénégal tampi. tout le monde est fatigué.

  • Sabel

    Dafa nekhoul deigu rek mais Deug pire la wakh

  • Sabel

    Niit bimbo kham ni dou dokh diam mouk Kokou moy sonko

  • thierno b kane

    Mais toi tu te fou de qui ? c’ esr ça présenter des condoleances ? L’ humanisme devrait empêcher certaines declarations en cette période de deuil pour pastef. C’ est dommage que l’ être humain parfois arrive à tomber si bas .
    Pose toi la question à savoir la psychologie et l’ etat d’ esprit que la delegation avait en quittant Ziguinchor .: d’ abord ce sont des gens qui se sont battus corps et âme pour se défendre face à l’ agressivité mortelle des gens de l’ apr , ensuite ils ont combattus farouchement pour que le President OUSMANE SONKO prenne son vol en toute tranquillité.
    Etant confronté à toutes ces épreuves, leurs réactions était de quitter le plus rapidement possible la ville( PRESIDENT SINKO ayant pris son vol ), pour rejoindre Dakar pour ne pas encore faire face à ses vampires avides de sang C’ est une reaction normale que tout être humain épris de paix ferait .
    Le cortège a donc quitté la ville de Ziguinchor sous prrssion , sous tension .
    Cette pression et cette tension ajoutées a une route catastrophique ne peuvent qu’ être fatale .
    Taisez vous et sachez raison gardée.

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