Ndingler: « L’hivernage approche et chaque jour qui passe augmente l’angoisse des paysans… »

Bassirou Diomaye Faye, président du Mouvement national des cadres patriotes, s’est rendu à Ndingler, ce dimanche et alerte encore les autorités. D’après lui, l’hivernage approche et chaque jour qui passe augmente l’angoisse des paysans et des familles.

Solution temporaire…

« L’année dernière, le gouvernement du Sénégal, après plusieurs déplacements de ministres (Abdou Karim Fofana et Aly Ngouille Ndiaye), avait fini par prendre une solution temporaire mais juste et humaine en promettant un règlement définitif qui est toujours attendu… », déclare Bassirou Diomaye Faye, qui rappelle que le préfet de Mbour, Mor Talla Tine, par un arrêté illégal, a interdit aux paysans d’aller défricher leurs champs où sont postés des éléments de la gendarmerie.

« Paysans injustement spoliés… »

 » Que ces paysans injustement spoliés n’y cultivent pas cette année et donc plus jamais semble être son objectif. Pourtant, il ne leur propose rien en retour pour vivre et faire vivre leurs familles. Qu’ils meurent de faim, ce n’est visiblement pas son problème… », ajoute M. Faye.

Séquelles et traumatisme…

Selon le président du Mouvement national des cadres patriotes, c’est la raison pour laquelle, il a peur d’un acte de désespoir en les écoutant parler avec tant d’amertume… A l’en croire, les conséquences sont déjà dramatiques car certains en portent déjà les séquelles et le traumatisme. Mais, le pire est à craindre.

Rendre les 80 hectares aux paysans…

« Le Président de la République est interpellé. Rendre les 80 hectares aux paysans en laissant 150 hectares à une seule personne (qui a juste bénéficié d’un privilège de signature en déboursant le franc symbolique) dont la survie n’en dépend même pas, c’est la seule solution juste qui tienne… Toute autre solution serait promotrice d’un capitalisme assassin », poursuit Bassirou Diomaye Faye.

1 COMMENTAIRE
  • SINE SINE

    Encore des manipulations pour mettre dans une situation catastrophique des pauvres paysans. Entre cultiver un champ pour y gagner 100000 f cfa toute une année et travailler pour Babacar NGOM et gagner un salaire de 60.000 par mois pendant 10 mois l’année (600.000), lequel choisir pour ces pauvres paysans? Arrêtez la manipulation politicienne svp.

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