Ndiassane : Le Khalife Mame Bouh Mouhamed Kounta dénonce l’utilisation abusive des réseaux sociaux

Ndiassane : Le Khalife Mame Bouh Mouhamed Kounta dénonce l’utilisation abusive des réseaux sociaux
Le khalife général de la famille Kounta de Ndiassane, Serigne El Hadj Mame Bouh Mouhamed Kounta, a préconisé jeudi l’introduction de l’enseignement religieux à l’école, pour notamment palier la perte des valeurs chez les jeunes en grande partie liée à l’utilisation abusive des réseaux sociaux.
Les réseaux sociaux « ont un impact négatif sur le comportement des jeunes qui sont en perte de repères’’, a souligné le khalife lors de la cérémonie officielle de la 134e édition du gamou de Ndiassane, traditionnellement célébrée une semaine après celle de Tivaouane, et qui portait sur le thème « Les valeurs de l’islam : le numérique et les réseaux sociaux ».
Le gamou ou maouloud, est une cérémonie religieuse annuelle commémorant la naissance du Prophète Mouhammad.
La machine « a pris le dessus sur tout et les parents ne savent plus comment faire pour inculquer les bonnes valeurs à leurs enfants », a déploré le khalife de Ndiassane, en présence d’une délégation gouvernementale dirigée par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Aly Ngouille Ndiaye.
Il y avait également le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guèye, ainsi que son collègue Augustin Tine, en charge des Forces armées.
Selon le khalife général de Ndiassane, les nouvelles technologies de l’information et de la communication « ont complètement désagrégé le tissu social parce qu’il n’y a plus de communication au sein de la famille ».
Aussi a-t-il proposé l’introduction de l’enseignement religieux à l’école, pour permettre aux jeunes de retrouver leur identité, pour faire face à ce problème qui prend selon lui de l’ampleur.
Serigne Mame Bouh Mouhamed Kounta a par ailleurs sollicité des pouvoirs publics la création de « daaras modernes intégrés » qui créeraient des débouchés pour leurs pensionnaires dans le domaine de l’agriculture en particulier.
« Tout le monde sait que l’agriculture est un métier porteur de croissance et réduit de façon constante le chômage des jeunes. Les enfants peuvent étudier le Coran et apprendre en même temps ce métier », a-t-il dit.
« Cette nouvelle orientation des écoles coraniques est vraiment essentielle pour le développement économique et social du pays », a-t-il fait valoir.
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