Nampalys Mendy, homme du match! (Par Moïse Rampino)*

Certes, l’équipe Zambienne, amputée de neuf de ses cadres, n’est pas un foudre de guerre mais il paraît important de féliciter les joueurs après leur prestation somme toute correcte.

Gomis est toujours égal à lui même. Rassurant sur sa ligne, il a fait preuve de grande classe avec à la clef des parades décisives. (8/10)

La défense a tiré son épingle du jeu dans l’ensemble. Les latéraux (Saliou Ciss (6/10) et Gassama (6/10)) ont su apporter le surnombre en attaque. Diallo (6,5/10) a rassuré par la justesse de ses passes. Koulibaly (6/10) est quant à lui toujours aussi solide qu’un baobab.

Au niveau du milieu de terrain, ce fut une satisfaction moyenne car dans l’entrejeu, l’animation n’a pas été au rendez-vous. Le danger provenait surtout des ailes avec un Ismaila Sarr (8/10) tout feu tout flamme. Son décalage à gauche a permis à Sadio (7,5/10) d’être beaucoup plus libre en se positionnant comme électron libre. Ce qui lui a permis d’être beaucoup plus tranchant dans le dernier tiers. Crépin (6,5/10) a su apporter le surnombre sur son côté droit.

Boulaye Dia (6/10) a permis, de par sa vivacité, à Sadio Mané d’être beaucoup plus entreprenant.

L’équipe semblait plus tôt jouer en 4-2-3-1 en phase offensive et en 4-4-2 en phase défensive.

La seule chose à corriger serait peut être au niveau de l’entrejeu où Nampalys Mendy (9/10) a été énormissime. Il joue toujours vers l’avant en première intention si bien qu’il était finalement le dépositaire du jeu des lions en tant que numéro 6. Il a le même profil que Gana (6/10) qui a joué frein à main.

Un duo Mendy-Pape Mactar Sarr ferait sans nul doute l’affaire et permettrait d’avoir beaucoup plus de fluidité dans l’entrejeu. L’âge de Pape Mactar Sarr ne doit pas être un handicap. Entre Mendy et Gana, un doit impérativement rester sur le banc puisqu’ils ont un profil identique. Au vu du match d’aujourd’hui, il apparaît clairement que Mendy est beaucoup plus complet que Gana. La victoire est importante mais n’oublions pas que nous avions des joueurs locaux en face. Au coach, de tirer les enseignements idoines pour permettre à l’équipe de progresser afin d’avoir ce rouleau compresseur dont tout un peuple rêve.

* Moïse Rampino

4 COMMENTAIRES
  • focus

    Un FOUDRE de guerre pas une
    UN foudre

    • Osis

      En dépit de ses expressions dithyrambiques, Rampino écrit mal, très mal.

  • Kiry

    Est-il toujours « éternel wadiste » ou a-t-il reçu de quoi le faire changer de sujet ou à ne pas plus parler de politique ?

  • pragmatic

    Koulibaly Baobab ? Pas sur ce match , i la été limite

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