Moustapha Diakhaté: « Laissons aux Mosquées ce qui appartient aux Mosquées »

Le pas plus de 12 personnes dans les Mosquées du Ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye viole la Constitution et remet en cause les dispositions constitutionnelles relatives à l’autonomie des Religions et Communautés religieuses au Sénégal, estime Moustapha Diakhaté.

Déclaration…

Selon Moustapha Diakhaté, avec cette déclaration, le Gouvernement sénégalais vient de fouler au pied la norme constitutionnelle selon laquelle les institutions et les communautés religieuses ont le droit de se développer sans entrave. Elles sont dégagées de la tutelle de l’Etat. Elles règlent et administrent leurs affaires d’une manière autonome.

Charte…

« Au regard de cette proclamation de la charte fondamentale, Il n’y a pas l’ombre d’un doute qu’il ne fait pas partie des attributs du Président de la République du Sénégal, encore moins de son ministre de l’Intérieur d’intervenir dans le choix des nombres de musulmans acceptables dans les Mosquées. La police des Mosquées tout comme l’application du rite d’Imam Malick selon lequel 12 personnes suffisent pour la prière du vendredi est du ressort exclusif des Imams et des Imams seulement », déclare M. Diakhaté.

Discours…

Pour lui, il appartient aux Mosquées et non du Ministre de l’Intérieur de faire de telle sorte que ce nombre ne soit pas dépassé. Et le durcissement du discours à l’encontre de l’islam et de ses manifestations est un revirement dangereux pour un pays qui fut jadis le chantre de la laïcité collaborative.

3 COMMENTAIRES
  • renè diagne

    mon cher nous vivons une situation exceptionnelle,donc…..

  • Ousmane Senghor

    toi tu est rencuinier et va mourir avec ton mauvais cœur tu ne doit pas parlé tu n’est pas un exemple dans notre pays si la maladie contamine je le souhaite pas les gens qui prie tu va les soigner arrête luttons contre cette maladie c’est mieux de parle’ des conneries comme 12%

  • Malick Diallo

    pour les mosquès ya pas a dire ou polimiquè les imames non cas prendre leurs responsabilitè le cona est là

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