Moustapha Diakhaté, ancien président du groupe parlementaire de la coalition Benno Bokk Yakaar, a été placé sous mandat de dépôt le lundi 25 novembre 2024. Cette décision, prise après son audition par le procureur, s’appuie sur des accusations d’« insulte commise par le biais d’un système informatique », de « manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique » et de « troubles politiques graves ».
Son procès en flagrant délit est programmé pour ce jeudi 28 novembre 2024.
Les poursuites découlent de propos tenus sur la chaîne 7TV, où M. Diakhaté aurait qualifié le peuple sénégalais de « peuple maudit », évoquant les choix électoraux récents. Interrogé à ce sujet, il a expliqué que ses propos visaient les « électeurs dupés » et a refusé de revenir sur ses déclarations.
L’affaire divise l’opinion publique au Sénégal. Certains défendent la liberté d’expression de l’ancien député, tandis que d’autres jugent ses paroles inacceptables et soutiennent la légitimité des poursuites.