Mort du complice de Boy Djiné : La Raddho exige l’ouverture d’une enquête immédiate

La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho) n’est pas convaincue par la thèse du suicide avancée suite à la mort en détention de Abdou Faye, l’un des présumés complices de Baye Modou Fall alias Boy Djinné.

Selon cette organisation de défense des droits humains, « cette mort en détention est plus que suspecte ». Pour Sadikh Niasse et ses collaborateurs, cette situation «nécessite l’ouverture immédiate par le procureur de la République d’une enquête pour élucider les circonstances du décès de Abdou Faye et permettre d’en tirer toutes les conséquences de droit».

D’ailleurs dans son communiqué, la Raddho souligne que « si le suicide n’est pas confirmé, ce décès vient allonger la liste des personnes qui ont perdu la vie dans les mêmes conditions et mettrait en cause la responsabilité des autorités policières ».

Ces dernières, estime l’organisation, « dans de telles circonstances, non seulement ont l’obligation de surveiller de manière appropriée la personne arrêtée, mais aussi surtout le devoir de lui permettre d’accéder directement et régulièrement à un personnel médical et à un avocat de son choix sans oublier le contact régulier avec les membres de sa famille ».

Tout en exigeant une enquête, la Raddho espère que les résultats « couplés avec celle de l’autopsie permettront de situer les responsabilités et au besoin d’identifier et punir, conformément à la loi, d’éventuelles personnes impliquées dans cette mort ».

La Raddho rappelle également aux autorités leur obligation de protéger « les Sénégalais contre toute atteinte corporelle ou mentale intentionnelle, surtout lorsqu’ils sont en détention ». Ainsi, soutient-elle, « elles doivent par conséquent veiller en toutes circonstances à ce que les personnes gardées en vue n’aient pas la possibilité de se donner la mort dans les locaux de la police ou de la gendarmerie ».

Avec LeQuotidien
2 COMMENTAIRES
  • mica635 kalli

    radho mi di diappaler goorr djiguennn yii ngennn di wakh

  • Dou

    Salam
    Le raisonnement de ces responsables du raddho laisse à désirer et contribue a nous faire encore douter sur leur intention. Ils nous disent que la thèse du suicide ne peut pas être valable et feignent d ignorer de nous expliquer pourquoi. Un manque notoire d objectivité. Et pourtant,cette thèse avancée par la police nationale est confirmée par un médecin légiste. Un sénégalais. Eux ,les responsables du raddho sont crédibles mais les responsables de la police,du corps médical ne méritent pas crédit. Messieurs du raddho ,en vérité,vous n avez aucun respect envers la république et ces citoyens .vous êtes en train de jouer à un jeu dangereux pour notre paix sociale. C est de l inconscience,de l irresponsabilité.
    Parlant d irresponsabilité,oui l institution qu est la police doit répondre à ces manquements de mise a niveau de ces infrastructures et de rigueur pour le respect des ordres de service dans les commissariats. Encore que,messieurs du raddho,ces manquements ne peuvent que expliquer la possibilité de cette thèse du suicide et non vos accusations tacites de meutre .Le Sénégal ne mérite pas et ne veut une telle société civile .Soyez justes avec vous mêmes,avec vos concitoyens avant de les défendre.
    Que ALLAH protège le Sénégal.

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