Mor Daga Sylla: « Le prétendu ndigël du Khalife, les Mbacké-Mbacké et la politique… »

Le président de l’Association religieuse, culturelle et humanitaire, Arch le trésor, donne son avis sur les Législatives de ce dimanche.  Mor Daga Sylla s’est prononcé sur  le prétendu ndigel du Khalife de Touba, l’avis du Conseil constitutionnel, la violence, et sur les cartes numérisées…

La présence des Mbacké-Mbacké qui ont investi l’arène politique inquiète Daga Sylla. Même si le président de l’Association religieuse, culturelle et humanitaire, Arch le trésor, reconnait le droit d’expression à tout citoyen, mais il estime qu’un potentiel Khalife  général des mourides doit s’écarter de la chose politique. Parce que, avance-t-il, « la politique a ses règles qui ne sont pas compatibles à ce statut. Les autres petits-fils qui sont de brillants intellectuels peuvent prétendre être des députés pour défendre les intérêts de la   Ville Sainte ».

Se prononçant sur un prétendu ndigël du Khalife de Bamba, l’attaché de presse à la Grande Mosquée Massalikoul Djinaane de Dakar est on ne peut plus clair. « Il n’y a jamais eu de Ndigël du Khalife. Que l’on sache que tout le monde ne peux pas faire de la politique ». 

Pour le scrutin de ce dimanche, le président Sylla a remarqué que la pléthore de 47  listes peut poser des problèmes d’organisation. Par ailleurs, il estime que certains candidats n’ont pas compris le rôle de député s’ils affirment qu’ils construiront des routes une fois élu. Et d’autres n’ont pas le niveau requis pour être un bon parlementaire. Aussi décèle-t-il des « lacunes graves qui nécessitent une remise à niveau ». 

Interpellé sur la polémique relative aux cartes numérisées, Mor Daga Sylla  pense que c’est du « gâchis évalué à 50 milliards pour ce piètre résultat. Nous sommes la risée du monde. Pourtant, on peut bien éviter ces dérives par la concertation mais aussi par une bonne organisation de la classe politique ». 

M. Sylla dit être en phase avec l’arrêté du Conseil constitutionnel même s’il n’agrée pas l’utilisation de faux permis de conduire.

La campagne électorale a été émaillée d’incidents de toutes sortes. « Il faut sanctionner les candidats qui ont été à l’origine de la violence. Qui sème le vent récolte la tempête »,  a ajouté le président de l’association, « Arch le trésor « .

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