Le secrétaire national de l’Alliance pour la République (Apr), Abdourahmane Ndiaye a félicité samedi les membres du « Collectif Nio Lank Nio bagn » pour avoir réussi le pari de la mobilisation. Selon lui, cela veut dire que le Sénégal est un pays démocratique. Toutefois, il invite les responsables dudit collectif à respecter les lois et institutions du pays. A défaut, dit-il, force restera à la loi.
C’est une mobilisation qu’il a appréciée à sa juste valeur. Abdourahmane Ndiaye estime que ceci est bon pour la marche de la démocratie sénégalaise. « Je dis que l’opposition doit s’opposer et le pouvoir gouverner », a-t-il déclaré sur Rfm ajoutant que rien, ni le pouvoir ni l’opposition, personne ne doit empêcher l’autre de faire son devoir.
Mise en garde contre les manifestations
Le secrétaire national de l’Alliance pour la République n’a pu s’empêché de mettre les manifestants en garde. Ce, dans la manière de procéder. « Quand vous voulez organiser une manifestation parce que vous êtes énervés ou bien je ne sais pas et que vous déclariez que autorisée ou pas je le ferai ; moi, à la place du Préfet, jamais je n’autoriserai une telle manifestation pour la bonne et simple raison que ce n’est pas des gens seulement qu’intéressent la manifestation mais peut-être autre chose », avertit-il.
Autorités administratives
Il justifie sa position par les responsabilités qui pèsent sur les épaules des « préfets, gouverneurs etc » pour la sécurité et la tranquillité des gens qui doivent vaquer à leurs occupations. « Donc, si demain ces gens-là prennent le pouvoir, ils devront s’habituer – d’ailleurs avant – à respecter les règles et les lois de ce pays. C’est comme ça que marche une démocratie », fait-il savoir.
Félicitations…
Ndiaye n’est visiblement pas avare de mots pour féliciter les membres du Collectif « Nio Lank Nio Bagn ». Seulement un hic. « S’ils ont réussi, je leurs dit félicitation. Si demain, ils disent nous irons à la vitesse supérieure – j’attends de voir ce que c’est la vitesse supérieure – parce que force restera à la loi. On a compris que l’opposition s’occupe de son travail qui est de s’opposer mais cela ne veut dire qu’ils peuvent le refaire demain, après-demain jusqu’à Adiague Diague. Ça ne règle rien ! », a-t-il martelé.