Mme Bampassy: Le gouvernement a entamé la mise en œuvre des ses engagements

Le ministre de la Fonction publique, de la Rationalisation des effectifs et du Renouveau du service public, Viviane Laure Elisabeth Bampassy, a indiqué, lundi à Dakar, que le gouvernement a entamé la mise en œuvre des ses engagements pris envers les syndicats d’enseignants, affirmant toutefois être convaincue de la nécessité d’ une  »dynamique de partenariat’’ pour une fin définitive de la crise scolaire.

 »Je peux vous dire que le gouvernement reste mobilisé autours de ses engagements et qu’ils sont déjà commencés à être mis en œuvre en accord avec les partenaires sociaux’’, a-t elle dit.

 »Nous sommes convaincus qu’il nous faut, dans la mise en œuvre de ces engagements, y aller dans une dynamique de partenariat avec l’ensemble des syndicats pour éviter à l’avenir que ce qui s’est passé ces derniers mois ne se renouvelle’’, a ajouté Mme Bampassy.

Elle s’exprimait lors d’une rencontre entre le gouvernement et l’Union syndicale pour une éducation de qualité (USEQ).

Le Premier ministre a présidé la rencontre qui entre dans le cadre de la résolution de la crise scolaire entamée depuis le 24 avril avec le Cadre unitaire des syndicats du moyen secondaire (Cusems), le Grand cadre des syndicats d’enseignants et l’USEQ.

Selon le ministre de la Fonction publique, cette réunion avec les membres de l’USEQ a permis de ‘’partager le procès verbal qui avait été signé’’ par le Grand cadre et le CUSEEMS.

 »Il s’agissait pour nous aujourd’hui de partager ce procès verbal avec les membres de l’USEQ qui, il est vrai, avaient signé et levé le mot d’ordre depuis le 17 avril. Ce qui est tout à leur honneur’’, a-t-elle souligné, indiquant qu’il s’agit d’une  »volonté d’harmonisation » sur les différents contenus.

Viviane Laure Elisabeth Bampassy a aussi déclaré que le Premier ministre a rappelé aux membres du gouvernement en charge des différentes questions  »un échéancier très clair ».

 »Le Premier ministre a instruit aux membres du gouvernement en charge des différentes questions, d’y apporter toutes la diligence nécessaire puisque ce sont des engagements du gouvernement », a-t-elle dit.

Selon le ministre, ces engagements qui sont une  »orientation formelle » du président de la République, ‘’sont réalistes et doivent être mis en œuvre par le gouvernement’’.

Mme Bampassy a enfin soutenu qu’un un travail d’évaluation de l’impact de la crise sur le quantum horaire est en cours et qu’une situation exhaustive sera faite d’ici la semaine prochaine.

 »Il devrait avoir une situation assez exhaustive » et à partir de cela, des décisions seront prises concernant les perturbations sur le quantum horaire, a-t-elle estimé.

De son coté, le coordonateur de l’USEQ, Amadou Diaouné, a demandé au gouvernement  »de revoir le calendrier scolaire ».  »Compte tenu des perturbations et du temps perdu, si on respecte le calendrier tel quel, dans ces conditions, beaucoup d’élèves risquent » d’être handicapés, selon lui.

 »Après avoir fait le décompte à notre niveau, il y aurait à peu prés plus de 240 heures de perdu, presque le tiers du temps d’études en temps normal au Sénégal (qui est) de 700 heures’’, a-t-il dit, exhortant les autorités à revoir les dates des compositions et des examens pour permettre aux élèves d’avoir  »un minimum de connaissance ».

1 COMMENTAIRE
  • bouba

    si vous ne respectez pas vos engagements vous serez tenu pour responsable d'une éventuelle crise scolaire. vous attendez que les enseignants se mettent en grève pour commencer à faire sortir des actes d'avancement est ce un gouvernement sérieux? arrêtez votre cirque et soyez juste avec le monde enseignant. tout travailleur a droit à un avancement mais on l'impression que le gouvernement de Macky a du mépris pour les enseignants

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