Menaces d’attaques contre la ville de Rafah: Un religieux dit niet à Israël et se questionne sur l’omerta 

Israël a averti que son armée lancerait une offensive contre Rafah si les otages israéliens détenus à Gaza n’étaient pas libérés d’ici au début du ramadan, en dépit des pressions internationales visant à protéger les quelque 1,4 million de Palestiniens entassés dans la ville. Une menace qui a mis hors de ses gonds des religieux de la cite sainte de Médina Baye, Kaolack. 

« Alors que les espoirs de trêve s’éloignent, une partie de la communauté internationale doit s’inquiéter des retombées qu’une opération militaire qui auraient des conséquences lourdes pour la population civile vivant dans des conditions souvent précaires à Rafah, adossée à la frontière fermée de l’Egypte », ont mis en garde les sages de la cité de Baye Niass.

Durant l’attaque d’une violence sans précédent perpétrée contre Israël par des commandos du mouvement islamiste Hamas le 7 octobre, environ 250 personnes avaient été enlevées et emmenées à Gaza. Selon Israël, 130 otages y sont encore retenus, dont 30 seraient morts. Plus de 1.160 personnes avaient été tuées ce jour-là, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

« Le monde doit se lever et s’indigner contre les représailles d’Israel qui a déjà fait plus de 28.985 morts, en grande majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas. Après ces massacres, personne ne doit fermer les yeux en feignant de ne rien voir », ont continué a dénoncer dans leur tribune les chefs religieux.

Rappelons que Rafah et la ville de Khan Younès, situées dans le sud de la bande de Gaza et distantes de quelques kilomètres, ainsi que d’autres secteurs du territoire palestinien ont été la cible de bombardements israéliens qui ont fait 127 morts en 24 heures, a indiqué dimanche le ministère de la Santé du Hamas.

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