Me Oumar Youm sur le livre de Malick Ndiaye :  » Un intellectuel devrait se garder d’avoir ce type de jugement »

Le ministre de la Gouvernance locale, de l’aménagement, Porte-parole du gouvernement, Me El Hadji Oumar Youm, estime que le livre « Où va la République ? » écrit par le Pr Malick Ndiaye ne repose sur aucune réalité. « J’ai beaucoup de respect pour le Pr Malick Ndiaye avec qui nous avons travaillé dans le cadre de l’Acte III de la décentralisation et qui avait des positions extrêmement courageuses qui témoignaient de la pertinence de l’homme.

J’ai appris avec beaucoup de tristesse la publication du livre d’un universitaire qui occupe les fonctions de conseiller du président de la République avec rang de ministre qui doit avoir un certain nombre d’obligations telle que l’obligation de réserve », s’est indigne le porte-parole du gouvernement dans un entretien paru dans le journal Le Soleil.

« En publiant un tel ouvrage, il est conscient de la violation très grave des obligations de réserve, mais aussi de la posture que tout agent de l’Etat doit adopter, c’est-à-dire avoir le souci constat dans ses déclarations et sa démarche de respecter les institutions de la République dont la plus grande est la présidence de la République », a ajouté le maire de Thiadiaye. Me Youm a poursuivi : « il a manqué à son devoir de loyauté et de fidélité. Il a aussi manqué à son devoir de critiquer dans le cadre de la fonction pour laquelle il a été nommé. Le président de la République est l’un des présidents les plus accessibles du Sénégal en termes d’ouverture d’esprit et de collaboration avec ses principaux agents. Le Pr Malick Ndiaye n’a pas manqué de canal pour pouvoir discuter.

Le livre comporte des appréciations qui ne permettent pas à un intellectuel de pouvoir écrire un livre qui relève un peu d’intrigues ». Me Youm a insisté : « un intellectuel devrait se garder d’avoir ce type jugement. Ce sont des jugements de valeur qui ne reposent sur aucune réalité et qui n’élèvent pas le débat. Le Sénégal a besoin de débats sur l’agriculture, l’élevage, la santé et les institutions de la République. Il n’a pas besoin de débats sur des querelles de personnes qui ne mènent à nulle part ».

Source : PressAfrik

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