Hannibal Djim reste en prison. Malgré sa demande de liberté provisoire, formulée après son placement sous mandat de dépôt en février dernier, dans le cadre de l’affaire Kopar Express, le militant de Pastef a vu son appel rejeté par le procureur et le juge en charge de son dossier.
C’est le cinquième rejet pour ses avocats, rapporte Libération. Hannibal Djim fait face à des accusations de financement d’activités séditieuses et subversives, appel à l’insurrection, incitation à des actes pouvant perturber la sûreté de l’État, et apologie de la violence. Il est en prison depuis le 14 février passé.
En signe de protestation contre sa détention, il avait entamé une grève de la faim, entraînant son transfert en réanimation. Il avait finalement repris l’alimentation sur demande de son grand-père, le khalife de Médina Gounass.