Maroc : Mohammed VI offre un exil à Ali Bongo suite au coup d’Etat au Gabon
Le roi du Maroc, Mohammed VI, s’active pour offrir un exil à son ami et frère, Ali Bongo, ancien Président du Gabon. Celui-ci a été déposé par un coup d’Etat militaire suite à la proclamation des résultats de la Présidentielle. Les militaires ont pris le pouvoir, mettant fin aux fonctions d’Ali Bongo qui, malgré sa santé précaire, briguait un autre mandat après 14 ans à la tête du Gabon.
Ali Bongo, malade et diminué physiquement suite à un accident vasculaire cérébral, avait réussi à forcer le vote des Gabonais lors d’un scrutin entaché d’irrégularités. Internet était coupé, des bulletins d’opposants étaient manquants, les médias français étaient suspendus, toutes les conditions étaient réunies pour assurer le succès du Président sortant. Le Centre gabonais des élections avait annoncé une retentissante victoire d’Ali Bongo.
Ali Bongo s’adjugeait ainsi 64,27% des suffrages avec un taux de participation de 56,65%. Une victoire qui aurait permis de poursuivre le règne du clan Bongo, au pouvoir depuis près de 60 ans. Cependant, la Garde présidentielle a annulé les résultats de ce scrutin et a placé Ali Bongo sous résidence surveillée, justifiant ce coup de force par la grogne populaire et la maladie du chef de l’État.
Depuis le 30 août, Ali Bongo est en résidence surveillée, une situation qui ne satisfait pas le roi Mohammed VI. Ce dernier a tenté de profiter de la visite du président en exercice de la CEEAC pour « sauver » son « frère ». Une rencontre entre le Président centrafricain et le chef de la transition gabonaise, Brice Oligui Nguema, a permis d’évoquer la possibilité d’un exil d’Ali Bongo au Maroc.
Cette proposition semble naturelle étant donné les liens forts unissant le roi marocain et l’ancien président gabonais. Mohammed VI, qui a passé ses dernières vacances au Gabon, où il dispose d’une résidence, met tout en œuvre pour obtenir l’exil de son ami Ali Bongo.
Cet article est très mal écrit et très léger sur le plan journalistique. . On y met pas les bons mots là où il faut. Les correcteurs de Senego doivent être plus vigilants.
Vous avez raison Monsieur Voltaire .
C’est les conséquences des politiques d’ajustement structurels. On a coupé sur l’éducation et la Santé. Du coup, pendant les années qui ont suivi des pays comme le Maroc et l’Inde ont investi dans l’éducation et la Santé … Et aujourd’hui ils récoltent les fruits de leur semence, …, Industrialisation de l’agriculture (surtout d el’agriculture), et de amélioration des services de santé …. Alors que nous au Sénégal on meurt dans les hôpitaux et nos journalistes sont nuls.
C’est ce que la France nous fait, déye téyé sa lokho, téyé sa tank ba paré néla khéhal
Il faut le laisser partir. On ne doit pas taper sur un malade
Si on savait les liens qui unissent les pères de ces deux ?