L’ambassadeur du Maroc, Omar Hilale, a abordé le sujet sensible du différend régional sur le Sahara à l’Assemblée générale des Nations-Unies. Il a fait valoir la nécessité d’une résolution politique, réaliste et pragmatique qui repose sur un consensus. Il a également critiqué sévèrement l’Algérie, un acte qui a suscité une réaction vive de ce dernier.
Le Maroc a réaffirmé son soutien aux efforts de l’ONU et de son Envoyé personnel pour le Sahara, Staffan de Mistura, visant à relancer le processus des tables rondes. Il a souligné l’importance de la participation de l’Algérie, perçue comme une partie principale du conflit, conformément à la résolution 2654 du Conseil de sécurité.
Omar Hilale, tout en défendant la marocanité du Sahara, a exprimé sa préoccupation quant à la situation humanitaire dans les camps de Tindouf. Il a accusé l’Algérie de céder illégalement ses pouvoirs à une milice séparatiste liée à des réseaux terroristes et criminels.
L’ambassadeur marocain a également rappelé le soutien international à l’initiative au Sahara, avec plus de 100 pays et l’ouverture de consulats par plus de 30 pays et organisations régionales à Laâyoune et Dakhla. Cette déclaration a provoqué une réponse rapide de l’ambassadeur algérien, Amar Bendjama.
En réponse, Bendjama a souligné l’engagement de l’Algérie en faveur de la justice, de la décolonisation et des droits de l’Homme. Il a questionné la raison pour laquelle un référendum est empêché si le Maroc a véritablement transformé le Sahara occidental en paradis. Une intervention qui a clairement irrité l’ambassadeur marocain qui a rétorqué en accusant l’Algérie de semer le venin et d’insulter les Marocains.
En conclusion, Omar Hilale continue de défendre l’initiative d’autonomie comme étant la seule solution pour mettre fin au conflit régional.