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Maroc : La technologie de la pluie artificielle pour combattre la sécheresse et augmenter les rendements agricoles

Maroc : La technologie de la pluie artificielle pour combattre la sécheresse et augmenter les rendements agricoles

Chaque année, le Maroc met en œuvre le processus de la « pluie artificielle » pour faire face aux crises de la sécheresse et pour augmenter à la fois la quantité de précipitations et la taille des zones cultivées.

La technologie d’ensemencement artificiel est essentielle pour augmenter les rendements agricoles jusqu’à 20 pour cent, et ne permet pas uniquement une augmentation de plus de 4 pour cent du taux de précipitations, mais également il permet d’atteindre des chiffres tels que 40 ou 50 mm plutôt que les 30 mm attendus initialement, selon l’expert en climat, Mohamed Benabou, cité par l’APA.

Le développement de cette technologie a débuté dans les années 80 du siècle dernier, en collaboration avec l’Agence des États-Unis pour le développement. Cette technique respecte l’environnement en fournissant de l’eau sans risques d’inondations ni de pluies torrentielles.

Le processus d’ensemencement est écologique, utilisant des produits chimiques qui sont dispersés dans des nuages spécifiques, en coordination avec la Direction générale de la météorologie et la Gendarmerie royale. Selon les données de la Direction générale de la météorologie, citées par le site « Hespress », le processus d’ensemencement artificiel commence par une surveillance méticuleuse des conditions météorologiques.

Depuis son lancement en 1984, le programme « Ghait » (pluie) envisage une expansion de ses opérations vers différentes régions du Royaume. Des études d’évaluation basées sur des données physico-chimiques ont montré une augmentation de 14 à 17 pour cent des précipitations de pluie et de neige dans le bassin hydrographique de la zone cible.

Le programme « Ghaith » a reçu la reconnaissance d’organismes internationaux respectés, notamment lors de la 8eme Conférence Internationale sur les Pluies Industrielles à Casablanca en 2003, ainsi qu’à travers le Prix Hassan II pour les Pluies Industrielles, décerné aux Émirats arabes unis en 2007.

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