Mansour Sy satisfait du déroulement du scrutin de représentativité syndicale des enseignants

Les élections de représentativité syndicale dans le secteur de l’éducation et de la formation se sont déroulées dans « une transparence totale », s’est réjoui le ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les institutions, Mansour Sy.

« C’est une démarche inclusive que nous avons adoptée jusque- là, en ce qui concerne l’organisation de ces élections. Sur une cinquantaine de syndicats, une quarantaine y a participé. Nous travaillons dans une transparence totale avec un taux de participation variant de 84 à 85% », a relevé le ministre qui était, jeudi, l’invité de la rédaction de l’APS.

Une période de dépôt des candidatures d’une durée de trois semaines a précédé le jour du scrutin (26 avril) avec 38 syndicats, a indiqué Mansour Sy, soulignant que chaque candidat avait reçu un récépissé dans lequel était mentionné le nom du secrétaire général de sa centrale syndicale, celui du président de la commission électorale nationale et départementale.

Une semaine avant la tenue du scrutin, le Cadre unitaire des syndicats du moyen secondaire(CUSEMS) avait émis son inquiétude par rapport à un arrêté du ministre, où la centrale syndicale était mentionnée à deux reprises ainsi que deux secrétaires généraux.

La justice avait alors tranché en faveur d’Abdoulaye Ndoye dans le litige interne qui l’opposait à son rival Dame Mbodj pour le contrôle du CUSEMS.

« Ce qui est clair, ce n’est pas le ministre du Travail qui donne le récépissé, mais plutôt le ministre de l’Intérieur. Depuis 2012, nous travaillons en harmonie avec les syndicats, mais le problème du CUSEMS, est un problème privé », a reconnu Mansour Sy, assurant que le jour où la justice livrera une décision définitive sur ce litige, il l’appliquera.

Le ministre a évoqué d’autres cas comme le Syndicat national des enseignants libres du Sénégal (SNELS-CNTS) et le SNELS-FC. « Malgré tous ces litiges, nous sommes parvenus, grâce à la commission électorale à valider le fichier au niveau national et que les règles du jeu étaient clairement ficelés sur l’arrêté », a-t-il salué.

Le plus important, estime Mansour Sy, c’est qu’ »à présent avec au moins 10 % des suffrages valablement exprimés tout le monde saura qui sera habileté à parler au nom des enseignants ».

« C’est cela qui a été validé dans l’arrêté. Mais véritablement, on a besoin d’assainir. Si j’étais enseignant, en tout cas, je ne vais jamais militer dans un syndicat non représentatif », a insisté le ministre.

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