C’est triste de voir nos chefs d’Etats demander la mansuétude du FMI et de la Banque Mondiale pour changer la perception du risque des marchés vis-à-vis de nos pays, selon le député Mamadou Lamine Diallo.
Performance…
» Le Président Patrice Talon, qui a fait ses armes aux ICS du Sénégal, est même allé jusqu’à dire que nos Etats devraient emprunter à 2 à 3% pour des maturités de plus de 15 ans compte tenu de l’abondance des ressources financières dans le monde. Il reconnaît ainsi ce que nous avons toujours dit, les eurobonds ne constituent pas une performance contrairement à ce qu’affirme le gouvernement de Macky Sall », confie Mamadou Lamine Diallo.
Piège…
Pour lui, les chefs d’Etats sont pris au piège d’un faible capital social, nos institutions sont fragiles, les règles du jeu démocratique sont foulées au pied par les chefs d’Etats eux mêmes qui rêvent de présidence à vie et la justice est manipulée.
Investissements…
« Pris au piège de la dette qui a financé des mauvais investissements publics, le cas scandaleux du troisième hôpital de Touba est un exemple, Macky Sall a mis le Sénégal sous les fourches caudines du FMI. Il a dit lui-même que le Sénégal va tanguer en 2020. Et ça commence dans tous les sens, avec Bougazelli notamment », poursuit M. Diallo.