Mamadou Diop Decroix : « Il s’agit désormais de choisir quelqu’un et non de dégager quelqu’un… »

« Il s’agit désormais de choisir quelqu’un et non de dégager quelqu’un« , a soutenu Mamadou Diop Decroix dans l’émission « Grand Oral » sur R ewmi_TV. Le candidat à la présidentielle 2024 a été interpellé sur plusieurs aspects de l’actualité nationale. Nos confrères de Rewmi Quotidien sont revenus sur quelques points essentiels de cet entretien qui méritent sans doute d’être mis en exergue.

Sur la question de la jeunesse notamment, le candidat Mamadou Diop Decroix a ouvert de larges perspectives qui permettraient de prendre en charge cette question. Il suggère ainsi la « moralisation » de la vie publique, en particulier la lutte contre la corruption et, la construction d’une machine économique capable de régler la question de l’emploi. Il a poursuivi son propos, en rappelant que depuis novembre 2013, il a présenté sa vision pour un nouveau programme alternatif/ gëm sa bopp dont l’acronyme wolof se lit ‘’Nopal’’. Il avait rappelé que « les emplois ne se décrétaient pas comme ‘’yoonu yokkuté’’ a semblé le faire croire ». Il avait alors insisté sur le rôle central de l’État dans cette vision du développement dans son articulation avec un secteur privé fort et qui doit être accompagné et soutenu.

Au cours de l’émission, le candidat a critiqué les approches du Fmi et de la Banque mondiale à l’époque. « Ce qui est important c’est de miser sur une agriculture mécanisée avec des infrastructures de transport, de stockage et des industries de transformation y compris pour les mangues et autres produits agricoles qui pourrissent à travers le Sénégal notamment en Casamance sans oublier les infrastructures routières, autoroutières, ferroviaires, portuaires et aéroportuaires sans oublier l’érection de ports dédiés aux pays de l’intherland (Mali, Burkina, Niger) avec statut d’exterritorialité« , fait-il savoir.

Interpellé sur les perspectives du pétrole et du gaz en rapport avec la montée de la violence et de l’insécurité dans le souci de paix et de sécurité tout en garantissant la démocratie et les libertés Decroix a répondu en ces termes : «Si on arrive à faire le départ entre ceux qui se battent contre le régime avec comme référentiel la démocratie et la République et ceux qui se battent contre la démocratie et la République et qui sont présents sur le champ politique, le problème pourrait trouver une solution correcte.

Le futur Président du Sénégal doit jouer un rôle central dans le retour de la paix dans la sous- région». Il a rappelé ses relations avec Thomas Sankara et d’autres militants burkinabés et, d’une façon générale avec le mouvement démocratique Africain.

Avec Rewmi

COMMENTAIRES
    Publiez un commentaire