Mali : Le président Bah N’Daw va prêter serment , ce vendredi
Vendredi 25 septembre, le Mali s’apprête à tourner la page Ibrahim Boubacar Keïta, l’ancien président, déposé par un groupe de putschistes le 18 août dernier. C’est aujourd’hui que va lui succéder Bah N’Daw, ancien ministre de la Défense, colonel-major à la retraite, âgé de 70 ans, pour une période transitoire de plusieurs mois préparatoire aux élections générales et au retour des civils à la tête du pays.
Les sanctions de la Cedeao toujours en vigueur
Il a été désigné mardi par un collège composé d’un peu plus d’une quinzaine de membres de tous bords. Avant de prêter serment dans la matinée, en même temps que le nouveau vice-président le colonel Assimi Goïta, chef de la junte, il a rencontré la veille le médiateur des États ouest-africains, l’ex-président nigérian, Goodluck Jonathan.
Dans le même temps se joue l’avenir économique du Mali. En effet, la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest devrait rapidement se prononcer sur la levée ou non des sanctions qu’elle a infligées au pays à la suite du coup d’État militaire.
Cette décision dépendra de l’évaluation faite par la Cedeao et par son envoyé de la prise en compte par la junte de ses exigences, à commencer par la désignation du nouveau chef de gouvernement de la transition.
C’est au président ghanéen, Nana Akufo-Addo, au titre de la présidence tournante de l’organisation, qu’il revient de faire une annonce, a dit le médiateur mandaté par la Cedeao. « Je crois qu’il se prononcera probablement vendredi, après l’investiture », insiste-t-il. Sa présence annoncée à l’investiture de Bah N’Daw est perçue comme un signe favorable.
C’est un signe d’Allah (SWT) et les patronymes BAH et NDAW nous rappellent la magnifique fédération du mali, portée sur les fonds baptismaux par Léopold Senghor et Modibo Keita .C’etait une tentative panafricaniste désespérée pour sauver l’entité AOF qui ,structurée et administrée, pouvait permettre aux nouveaux états qui signaient les transferts de compétence avec la france,d’assurer le bonheur de leur peuple.Le Soudan et le Sénégal étant constitués des mêmes populations ,ayant la même culture et la même compréhension du monde, une fédération stricto sensu s’imposait naturellement.Mais c’était sans compter sur les manœuvres perfides de Jacques Foccart qui q réussi à convaincre le General de Gaulle que cette union entre les deux peuples était contraire aux intérêts de la france .Si la Federation du mali existait aujourd’hui aucune force extérieure n’aurait osé l’attaquer, elle allait être puisssante et sûrement émergente .Elle allait servir de socle fécond à l’unité africaine..QUI AURA LE COURAGE DE PROPOSER UNE NOUVELLE FÉDÉRATION DU MALI ?????????????????????????????????????????
ni Jacques Foccart ni Charles de Gaulle n’avaient intervenu directement pour faire échouer la fédération du Mali ,ils avaient leurs hommes de main ici au Sénégal pour tout casser notamment Senghor le français