Mali : Jeu trouble des services de renseignement algériens en connivence avec les extrémistes

Selon des sources bien informées, un haut responsable des services de renseignement algérien s’est rendu au Nord du Mali, le 03 novembre 2021, par hélicoptère pour rencontrer le chef du groupe extrémiste GSIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans) Iyag Ag Ghali.

Lors de cette rencontre tenue à 21 km à l’Est de Tinzawaten, dans le Nord du Mali, le Directeur général adjoint du service de renseignement algérien a abordé avec le chef des extrémistes plusieurs points: D’abord, Le directeur général adjoint des services de renseignement Algériens a assuré au chef terroriste que tous les moyens financiers et le soutien militaire seront fournis par l’Algérie pour le maintien et le renforcement de l’occupation de tout le nord Mali par le groupe terroriste GSIM.

Ensuite, les deux parties ont abordé la question du renforcement de la maitrise du terrain du GSIM sur les Mouvements de la CMA (la Coordination des mouvements de l’Azawad), qui est une alliance de groupes rebelles créée au Mali en 2014 au cours de la guerre du Mali.

Puis, le responsable algérien a insisté au chef rebelle qu’aucune solution ni concession sur l’Azawad ne doit se faire sans le consentement de l’Algérie et sans concertation avec les services de renseignements algérien.

Enfin, Le directeur général adjoint des services de renseignement Algériens a aussi signalé à son interlocuteur le fait que le Sahara doit être sous l’autorité et le contrôle du GSIM, en affirmant l’appui total de l’Algérie à Iyad Ag Ghali, pour sa protection et celle de son groupe et ses hommes.

Il est à noter que la rencontre, qui a duré environ quatre heures, a été préparée par des agents des services secrets Algériens, qui se sont rendus au cours de la semaine dernière à la localité de Tinzawaten, située à la frontière avec l’Algérie.

Pour rappel, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) est une organisation terroriste, d’idéologie salafiste djihadiste, formée le 1er mars 2017 pendant la guerre du Mali.

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