Mali : « En mettant sous embargo le Mali, la CEDEAO nous prive de notre liberté… »

Elhadji Ndour, président de la convergence de la diaspora africaine résidant au Mali (CONDAM), appelle toute la DIASPORA Africaine à se mobiliser derrière le peuple du Mali.

Embargo…

Il rappelle à la CEDEAO que cet « embargo » n’est point contre les Maliens mais plutôt la Diaspora africaine résidant au Mali. « En mettant sous embargo le Mali, la CEDEAO nous prive de notre liberté de circuler, d’envoyer de la nourriture, pire la CEDEAO nous sépare de nos familles. Nous en souffrons au même titre que les Maliens donc il faut revoir ces mesures inhumaines dans les plus brefs délais où nous nous ferons entendre« , souligne M. Ndour.

Asphyxie économique…

« Cela fait plus d’un mois que notre pays d’accueil, le Mali, vit une situation que nous déplorons face aux tergiversations et menaces de la communauté internationale. Nous, jeunes de la convergence de la diaspora africaine avons décidé de monter au créneau contre les menaces d’embargo, d’asphyxie économique qui ne doivent pas prospérer parce que nos familles s’inquiètent et le peuple Malien en souffre. Tout ceci bouche l’avenir« , regrette le président de la CONDAM.

Aux dirigeants de la CEDEAO…

Il poursuit : « Nous avons rencontré et échangé avec des membres du corps diplomatique accrédités au Mali. Il en ressort que ces hommes et femmes ainsi que leurs familles souffrent de cette situation ubuesque. Tenus par le droit de réserve, ils ne peuvent se prononcer mais retenez qu’ils vivent dans leur chair ce qui se passe ici et que nous déplorons avec la plus ferme détermination. Nous demandons par conséquent aux dirigeants de la CEDEAO de revenir à des meilleurs sentiments pour que le Mali retrouve son lustre d’antan. A situation spéciale, mesures spéciales. La CEDEAO doit respecter, écouter et tenir compte des aspirations de la population Malienne. Elle doit être la CEDEAO des peuples« .

« Les familles se disloquent…« 

« La vie est devenue chère, les suspicions se multiplient, les familles se disloquent, l’économie se désintègre, les peuples souffrent alors il est temps pour nos présidents d’œuvrer pour un retour immédiat et sans conditions du Mali dans le concert des nations et cela passe par l’abandon des sanctions inutiles et des conseils avisés pour sortir le pays du guêpier« , a-t-il conclu dans une note parvenue à Senego.

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