Les Forces armées maliennes (FAMAs) se dirigent vers la région stratégique de Kidal, un bastion de la rébellion touarègue, dans le cadre d’un réaménagement dans le Nord du pays, suite au départ de Barkhane. Depuis fin août, cette région est le théâtre d’une escalade des combats entre l’armée et les rebelles, en grande partie des Touaregs, qui ont déclaré une guerre totale aux nouvelles autorités de Bamako, causant de lourdes pertes humaines parmi les soldats maliens.
L’augmentation des attaques djihadistes contre l’armée malienne a incité l’état-major à ajuster sa stratégie, particulièrement après le retrait de la force française Barkhane. Actuellement, le Nord du Mali fait face à une insécurité croissante et à des attaques violentes. Les FAMAs, cependant, ne comptent pas donner de répit aux groupes armés.
Lundi 2 octobre, un convoi important de l’armée malienne a quitté Gao en direction de Kidal. Un responsable militaire malien a déclaré à l’AFP que le convoi, composé de 119 véhicules, avait pour objectif le réaménagement du dispositif militaire dans le Nord, notamment dans la région nord-est de Kidal.
La tension est palpable dans cette partie du Mali, qui a été le théâtre d’attaques récentes contre les FAMAs. Le 28 septembre, une attaque kamikaze complexe a ciblé le camp des FAMAs à Dioura, coûtant la vie à plusieurs soldats maliens. Un peu plus tôt, le 8 septembre, plusieurs obus et deux véhicules kamikazes avaient visé le camp militaire et l’aéroport de Gao.
Avec ce nouveau déploiement, l’armée malienne espère sécuriser davantage la partie Nord du pays, régulièrement frappée par des attaques terroristes. Selon Afrik.com, ces mouvements stratégiques sont nécessaires pour garantir la stabilité du Mali face à l’insécurité grandissante.
Quel pays ect
traqué les jusqu’au bout ces touareg sont des vrais terroristes j’avais travaillé avec eux vive les famas