Au sein du Parti socialiste, l’accent mis par la presse sur les manquements et les problèmes de gestion dans certains ministères et mairies dirigés par des socialistes a suscité de vives réactions. Ces accusations médiatiques à l’encontre de certains camarades vont-elles ternir les retrouvailles avec Khalifa Sall ?
Plusieurs membres du parti considèrent cette attention médiatique comme un ciblage délibéré. Ils se disent choqués et perplexes face aux titres des quotidiens qui mettent en exergue les « cafards » de leurs collègues.
Certains socialistes estiment que cette campagne médiatique pourrait être motivée par des intérêts politiques, notamment en raison du maintien du Parti socialiste dans la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby). Ils suggèrent que les élus socialistes, souvent perçus comme plus loyaux envers le président Macky Sall que certains membres de l’APR (Alliance pour la République), pourraient être victimes d’une cabale visant à les discréditer.
Les figures de proue du parti, telles que Cheikh Seck, Abdoulaye Vilane et le ministre Alioune Ndoye, qui ont été épinglées par les rapports des corps de contrôle, sont appelées à réagir pour rétablir la vérité et défendre leur gestion.
Pendant ce temps, les discussions sur le retour de Khalifa Sall et Barthélemy Dias au Parti socialiste sont en cours, avec des pourparlers avancés. La question se pose de savoir si ces accusations et critiques médiatiques à l’encontre de certains camarades vont ternir ces retrouvailles tant attendues.
In fine, la réponse et la défense des accusés, ainsi que la stratégie de communication du parti, joueront un rôle déterminant dans la préservation de son image et la réussite des réconciliations internes.