Madagascar : La BAD met l’accent sur le financement privé pour la croissance verte

La Banque africaine de développement (BAD) a récemment lancé à Antananarivo l’édition 2023 du Rapport pays des Perspectives économiques en Afrique. Le thème de cette année est le rôle du secteur privé dans le financement du climat et de la croissance verte. Le rapport a été inauguré par Adam Amoumoun, le représentant de la BAD à Madagascar.
Le rapport propose des recommandations politiques pour aider à orienter les politiques nationales et à nourrir le dialogue avec les partenaires de développement sur la résilience climatique et le financement pour l’action climatique et la croissance verte.
La discussion lors du lancement a impliqué plus de cinquante participants, y compris des représentants des administrations publiques et du secteur privé, de la société civile et des partenaires au développement. Les discussions ont été qualifiées de « riches et constructives ».
Le portefeuille actif du groupe de la BAD à Madagascar comprend 23 opérations totalisant 646 millions de dollars. Olivier Ramiandrisoa, directeur général de l’Économie et du Plan, a souligné l’importance croissante des changements climatiques sur l’économie locale et a indiqué que le rapport pourrait servir de référence pour l’élaboration des stratégies de lutte contre les effets des changements climatiques.
Kevin Chika Urama, économiste en chef et vice-président de la BAD, a souligné l’importance de ces rapports pour aider les pays africains à se préparer à la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP 28). Le représentant de la banque panafricaine a rappelé que les Perspectives économiques en Afrique (PEA) sont un rapport phare produit chaque année par la BAD.
Dans le cadre du Document de stratégie-pays 2022-2026 pour Madagascar, dont l’objectif est de soutenir l’accélération de la transformation structurelle de son économie pour une croissance verte et à créer des emplois verts, la BAD continuera d’accompagner le pays à renforcer sa résilience climatique et à mobiliser davantage de financements climatiques, a déclaré M. Amoumoun.